Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who, saison 10 épisode 7: The Pyramid at the End of the World
Une antique pyramide se matérialise dans un point stratégique de la planète, où les armées américaines, chinoises et russes convergent. L'ONU charge le Docteur d'élucider l'affaire, et c'est sans surprise qu'il découvre que les Moines ont lancé leur plan d'invasion. Mais ce dernier prend une tournure inattendue.

Après un épisode d'introduction intrigant mais qui ne faisait finalement qu'annoncer que les affaires sérieuses commençaient, Moffat s'associe à Peter Harness pour le deuxième volet. Le duo avait déjà signé le double épisode sur les Zygons l'année précédente et on retrouve quelques points communs: une crise internationale, le Turmezistan, et un acteur de The Thick of It qui vient dire bonjour mais n'aura pas l'occasion de se faire pourrir par Capaldi.

On se trouve avec un épisode au rythme assez posé, qui fait lentement monter la tension, en suivant d'un côté le Docteur face aux Moines et de l'autre deux biologistes dont on se doute rapidement que les expériences vont mal tourner et déclencher la crise attendue. Si l'on comprend assez vite vers quoi l'on se dirige, c'est finalement plus dans cette inéluctabilité que l'épisode fonctionne que dans un retournement de situation inattendue.

L'intérêt de l'épisode doit aussi beaucoup à la façon dont les Moines mettent la Terre à leur merci. Leur vaisseau aménagé en pyramide peut faire penser à Stargate mais leur technique de domination est très personnelle: ils ne contrôleront la Terre que si les Humains y consentent, car il faut que ce soit l'amour qui les motivent. Et certains personnages apprendront à leurs dépens qu'un consentement motivé par la peur ou le calcul n'est pas un vrai consentement. Bien sûr, c'est tout de même jouer sur les mots car même si Bill agit par amour à la fin, c'est surtout par peur de perdre quelqu'un qu'elle aime et il s'agit toujours de chantage.

Bill est donc la clé d'un épisode où elle se montre en retrait pendant une bonne partie, tandis que Nardole montre encore une fois qu'il n'est pas stupide (mais le Docteur ne s'encombrerait pas d'un parfait idiot). Il est d'ailleurs dommage qu'un personnage comme Bill qui s'est fait remarquer à ses débuts par son sens de l'observation et son pragmatisme ne réalise pas le problème du Docteur, juste pour les besoins de l'histoire, mais l'impact émotionnel à la fin est suffisamment efficace pour que l'on passe l'éponge pour cette fois.

La conclusion la semaine prochaine sera signé Toby Whithouse, ce qui est assez inattendu pour une série où les histoires en plusieurs épisodes étaient généralement le fait d'un unique auteur (avec l'assistance du showrunner le plus souvent). À voir si cela se ressentira mais les aperçus ont l'air prometteur.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 28 Mai 2017, 11:05bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Persis
Persis
29-05-17
à 23:46

J'ai beaucoup aimé cet épisode.

Ce que tu fais remarquer au sujet de Bill est exact.(Et sur Nardole aussi)

Une chose que j'apprécie beaucoup dans les séries britanniques, pas seulement Dr Who mais bien d'autres, c'est qu'elles sont interprétées par des gens qui ne sont pas calibrés comme des carottes de supermarché. Par exemple dans Les enquêtes de Vera (Vera en VO), l'inspectrice n'est ni fraîche, ni jeune ni mince.

Ici, la biologiste est une personne de petite taille. Je trouve ça chouette que la télévision britannique nous montre de vrais gens et non des mannequins photoshopés.

Pour en revenir à notre épisode, on reprend le thème de l'invasion avec des créatures pas ragoutantes (leur mimique me font penser aux Silences) mais comme toujours, on renouvelle le genre. Imagination au pouvoir pour mon, notre plus grand plaisir.

J'ai dû sourire en voyant le thème de la pyramide alien exploité. Il y a quelques jours, je suis tombée sur le montage d'un petit comique qui "prouvait" que les pyramides avaient été construites par des aliens ^_^

Le suspens est toujours aussi savamment entretenu : pourquoi les Moines — non plus sans tête, mais aux sales têtes — ont-ils besoin de ce foutu consentement ?

Au plaisir de voir la suite et de te lire encore. :)



  Zakath-Nath
Zakath-Nath
30-05-17
à 09:56

Re:

Oui, j'ai aussi trouvé plaisant de voir Rachel Denning dans un rôle qui aurait pu être confié à n'importe quel acteur ou actrice sans critère physique particulier plutôt que de lui réserver un rôle du type Bannakaffalatta.