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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Christmas Special 2017: Twice Upon a Time
Au Pôle Sud, Twelve est bien décidé à mourir plutôt que de se régénérer. Sa décision coïncide avec celle de sa toute première incarnation, qui se trouve au même endroit au même moment. Une anomalie qui va entraîner quelques complications.

Pour la troisième fois, un Docteur profite d'un épisode spécial pour nous quitter. Contrairement à The End of Time qui pour le baroud d'honneur de David Tennant et Russell T. Davies s'offrait le luxe de deux parties, mêlait les Seigneurs du Temps à l'intrigue et ramenait les visages familiers de l'ère Ten, ou The Time of The Doctor qui faisait presque office de best-of de la période Smith dans un ensemble qui comportait ses moments épiques mais était également assez foutraque et décousu (à l'image finalement des saisons d'Eleven l'ayant précédé), Twice Upon a Time frappe par la façon dont il ne cherche jamais à jouer la carte de la surenchère. Certes, on reverra des personnages emblématiques des épisodes de Twelve, plus ou moins attendus (Rusty!), et le scénario joue énormément avec le passé de la série, mais avec une sobriété louable, il y a presque un sentiment de modestie qui se dégage de l'ensemble.

On a donc droit à un joli conte de Noël (la période rend d'ailleurs assez prévisible la solution à la situation du brave capitaine de la Grande Guerre), où il n'y a même pas d'être maléfique à contrer, ce qui change agréablement. Il faut dire aussi que contrairement aux précédents épisodes de régénération, le Docteur a déjà été victime d'un coup fatal et il n'y a donc pas de suspense quant aux conditions qui vont entraîner sa mort. Twice upon a Time traite donc de la façon dont on doit accepter sa fin, mais aussi le changement, et confronter Twelve à One se révèle opportun, puisque la première incarnation n'avait encore jamais affronté l'épreuve de la régénération, et l'on peut comprendre son trac. La transition entre William Hartnell et David Bradley s'opère de façon fluide (il faut dire que Bradley est déjà rompu au rôle), et One et Twelve forment un bon duo, que ce soit pour la partie comique ou plus mélancolique.

C'est également toujours une joie de revoir Pearl Mackie et Mark Gatiss se fait une nouvelle fois plaisir en apparaissant devant la caméra, sans doute un dernier cadeau de son pote Moffat avant qu'il ne rende son tablier (on notera que le soldat allemand coincé dans le cratère avec le personnage de Gatiss est incarné par un autre scénariste récurrent des périodes Davies/Moffat, Toby Whithouse).

Murray Gold signe ce qui est malheureusement sans doute sa dernière partition pour la série, et là encore, sans roulement de tambour, mais en réorchestrant nombre de thèmes connus, et la reprise discrète de Doomsday fait son petit effet.

L'épisode se révèle donc plutôt touchant dans la façon dont l'équipe, quel que soit son degré d'ancienneté et son assurance d'être réengagé un jour, passe le témoin sans tirer sur la corde du déchirement intense, à l'image de la dernière phrase de Twelve, toute en acceptation et sans une résignation qui pourrait paraître amère. Peter Capaldi se sera imposé comme un de mes Docteurs favoris, et ses adieux ne m'ont pas déçus même s'ils n'auront pas été les plus épiques.

Quant aux premiers pas de Thirteen, il est évidemment impossible de juger sur la petite minute de clôture habituelle de qui l'on vient d'hériter, mais on se passe de premières phrases excitées et d'un comportement erratique pour mieux fourrer le personnage dans un pétrin qui donne envie de voir comment elle va s'en tirer. Toujours est-il que ce premier aperçu remplit sa fonction: un Docteur s'éteint, une autre s'éveille, et on est reparti pour de nouvelles aventures. Je ne peux pas prétendre que savoir Chibnall aux commandes me remplit d'optimiste mais je suis curieuse de découvrir ce que Thirteen et ses compagnons nous réservent.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 26 Décembre 2017, 12:40bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Vert
04-01-18
à 12:18

Ca me fait moi aussi tout bizarre cet épisode, j'ai l'impression d'une énorme page qui se tourne. En tout cas c'était un bel épisode, pas spécialement épique mais je trouve que c'est pas plus mal au final. Capaldi me manquera aussi mais je ne doute pas que la nouvelle Doctor saura me convaincre à son tour (après tout je ne pensais pas qu'on puisse remplacer Matt Smith et David Tennant, et pourtant !)

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
04-01-18
à 17:37

Re:

Oui, j'ai l'impression que la prochaine saison partira certainement dans une direction très différente de ce qu'on a vu, que ce soit sous Moffat et Davies, je me demande quel type de fil rouge Chibnall proposera, par exemple.