Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Capitaine sans peur
1807. La frégate Lydia commandée par le capitaine Horatio Hornblower, se rend dans le Pacifique, avec pour mission de prendre contact avec un rebelle à la couronne espagnole, alliée de Napoléon. Mais le bonhomme se révèle un tyran mégalomane et en Europe, la situation a bien évolué.

Avant la série d'ITV, les livres de C.S Forester contant les aventures d'Hornblower avait donné lieu, en 1951, à un film de Raoul Walsh avec Gregory Peck dans le rôle principal. Le fil se base principalement sur Retour à bon port dans sa première heure et des deux tomes suivants pour ce qui suit. Malheureusement, beaucoup de choses m'ont empêchée d'apprécier vraiment le film. Tout d'abord, même si les livres ne sont pas mes préférés dans le genre, Hornblower est un personnage intéressant car toujours dans le doute et se jugeant sévèrement. De plus, il n'a pas un physique idéal et quand on le découvre dans Retour à bon port il commence à se dégarnir et prendre du ventre. Dans le film, Gregory Peck a un physique bien trop avantageux. Mais bon, qu'à cela ne tienne, les adaptations hollywoodiennes ont souvent tendance à embellir les personnages et Ioan Gruffud dans la série était sans doute aussi un peu trop beau pour le rôle, mais il avait aussi un bon côté godiche. En revanche, si le personnage est en proie à des tourments intérieurs, il les garde tellement à l'intérieur que le spectateur a du mal à les percevoir, et sa compétence est soulignée régulièrement avec aucune faiblesse (ou si peu, il n'est pas très à l'aise avec les femmes au premier abord) pour contrebalancer. Une scène où il aurait souffert du mal de mer aurait au moins été la bienvenue. Là, il parait vraiment trop idéal.

Les personnages latino-américains sont interprétés par des acteurs américains ou britanniques tartinés de fond de teint et El Supremo est assez pénible (mais je le trouvais comme ça dans le livre). Le film a également un ventre mou vers le milieu tandis que le héros et la sœur imaginaire de Wellington roucoulent pendant un bon quart d'heures (Horatio a le bon goût de l'informer qu'il est marié au bout de dix minutes), et la fin est expédiée (le problème de synthétiser plusieurs livres c'est que certains problèmes étalés sur plusieurs tomes trouvent plus rapidement leur résolution, ce qui semble bien facile, comme la mort des conjoints respectifs d'Horatio et Barbara. Le lieutenant Bush, blessé à la jambe et qui risque l'amputation (qui arrive dans le livre) se retrouve quelques scènes plus tard à gambader avec ses camarades. Quant à la vf, elle a bien mal vieillie (visiblement shillings se prononce chlin).

Cela dit, le film est loin d'être mauvais, il a les atouts d'un film d'aventures de l'âge d'or d'Hollywood: les navires sont beaux et les batailles bien filmées, le duo Bush et Crystal et leurs paris sont amusants et on a droit à une apparition de Christopher Lee en capitaine espagnol.
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 3 Janvier 2013, 16:32bouillonnant dans le chaudron "À l'abordage !".