Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Depuis plusieurs décennies, l'affaire d'héritage Jarndyce contre Jarndyce est un casse-tête pour la justice. John Jarndyce, actuel propriétaire de la maison d'Âpre-Vent, prend en charge deux pupilles, Ada Clare et Richard Carstone, héritiers potentiels, ainsi qu'Esther Summerson, une jeune fille de parents inconnus.

Un roman de Dickens, la BBC, Andrew Davies au scénario, voilà une formule qui fait ses preuves depuis plus de vingt ans. Avec un format qui sera repris pour Little Dorrit (un épisode d'1h puis une série d'épisodes de 30 minutes) on s'attaque à un Dickens des plus complexes: imbroglio juridique (que l'on n'approfondit pas au-delà de sa nature incompréhensible et du fait qu'on y laisse des plumes, ce qui vaut mieux), fille perdue et retrouvée, galerie de personnages plus ou moins recommandables au motivations parfois obscures... Tout est rendu de façon digeste, avec un rythme un peu lent mais qui n'empêche pas de s'attacher à certains personnages et d'être repoussé par d'autres.

On a l'habitude des réalisations soignées pour ce genre de production, mais je dois dire qu'une fois n'est pas coutume, la mise en scène (que ce sont partagés Justin Chadwick et Susannah White) ne m'a pas emballée. Rien à redire la plupart du temps, à part pour les scènes de transition avec un bruitage vite agaçant et les brusques travelling (ou zoom, je ne sais plus) qui lassent également rapidement. Heureusement, dans ce genre de mini-série, c'est la distribution qui a la part belle et de ce côté là, il n'y a pas lieu d'être déçu tant chaque acteur est bien choisi (même Burn Gorman, avec qui j'étais partie du mauvais pied avec Torchwood est un excellent Guppy). Impossible de tous les passer en revue mais Gillian Anderson en lady Deadlock émerge sans doute largement du lot tandis que Charles Dance avec sa tête de méchant de romans dickensiens ne pourrait pas être plus à sa place. Cela fait plaisir aussi de voir Denis Lawson dans un rôle sympathique, ce que je ne les pas trop vu faire ces dernières années (Le Retour du jedi et Local Hero ça date quand même un peu!). Sans parler d'Hugo Speer, toujours classe avec une épée à la main.

On sait généralement à quoi s'attendre de la part de la chaîne quand il s'agit de se colleter au classique de la littérature britannique et encore une fois, s'il n'y a pas lieu d'être surpris, il est difficile d'être déçu.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 2 Août 2015, 21:24bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".