Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Batman, le Défi
--> ou Batman returns... Titre français à la con, comme souvent.

J'ai découvert le personnage de Batman vers l'âge de 5 ou 6 ans, à travers la série télévisée complètement kitshouille réalisée dans les années 60. Autant dire qu'en voyant, lors des vacances de Noël de mes neuf ans, le premier Batman réalisé par Tim Burton, je suis tombée de haut. Ma soeur ainée est carrément allée se coucher au bout de trois quart d'heure de film, légèrement traumatisée. J'ai tenu bon jusqu'à la fin, à la fois fascinée et terrifiée. Je n'ai jamais revu le film et je ne serais même pas capable de dire si je l'ai aimé ou détesté. En tout cas, bien des années plus tard, en redécouvrant Burton grâce à Sleepy Hollow, j'étais restée bien à l'écart de ce Batman Returns qui m'avait l'air parfaitement dans la lignée du premier. Comme il passait ce soir, je me suis dit que je jetterais un oeil au début, avant de passer à autre chose.

Dès ce début, il n'y a pas à s'y tromper, on est chez Tim Burton, et le piège se referme. Pas moyen de quitter l'écran des yeux. L'histoire, parce qu'il y en a quand même une, est celle, non pas de Batman, mais du Pingouin et Catwoman, tous les deux victimes de l'horrible businessman Max Shreck, qui manipule le premier et assassine la seconde. Il devient rapidement évident que Burton se contrefiche totalement du personnage de Batman (Michael Keaton, monolithique), qui n'apparait que cinq minutes même pas dans la première demi-heure, puis assure le minimum syndical. Ses tourments intérieurs ne sont pas exploités, l'important, ici, ce sont les freaks. Et de ce côté-ci, on est gâté.

Le Pingouin, incarné par Danny DeVito, est à la fois repoussant et émouvant dans son désir de reconnaissance puis de vengeance et Michelle Pfeiffer en Catwoman est excellente tout d'abord en Selina Kyle parfaitement cruche métamorphosée en prêtresse SM. Quant à Christopher Walken, il est parfait dans le rôle du vampirique Max Shreck, le vrai méchant monstre de l'histoire (qui comme souvent dans les Burton se cache derrière le verni de la respectabilité, contrairement aux autres) mais non dépourvu de sentiments humains quand il s'agit de son fils.

Il en résulte un film totalement à l'opposé de ce qu'on pouvait attendre d'un blockbuster mettant en scène un super-héros populaire. C'est dérangeant, c'est dérangé, et qu'on aime ou pas, ça ne s'oublie pas (mais contrairement au premier Batman, là, je suis sûre que j'ai aimé).

potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 29 Décembre 2006, 00:23bouillonnant dans le chaudron "Films".


Ingrédients :

  silmaril666
silmaril666
30-12-06
à 01:35

Tu m'éclaires!

Ah ben voilà! J'avais jamais cherché et vu tous les batman je savais plus trop mais j'avais été marquée par ce Batman avec le pingoin, persuadée que c'était de Burton, puis plus du tout sure en ayant seulement retrouvé le premier, celui avec Joker... et finalement c'est bien de Burton, jme disais aussi, l'univers morbide et mélancolique du manchot ne pouvait être que de notre bon vieux et brave Tim Burton!

Faut que je le revois, ça urge! ;-)

  Jika
Jika
04-01-07
à 12:16

Re: Tu m'éclaires!

Il faudra que j'aille voir ça de plus près... Et puis, c'est un Tim Burton, c'est forcé d'être bien ! Par contre, je ne connais absolument pas Batman. Je voulais voir le dernier en date pour Liam Neeson, mais j'ai pas pu pour des raisons techniques.