Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
American Horror Story saison 4: Freak Show
Dans les années 50, Elsa Mars est à la tête d'une attraction bien particulière: un spectacle de monstres. Et elle vient de convaincre des siamoises, Dot et Bettie, de se joindre à sa troupe, convaincue de relancer ainsi ses affaires. Mais les jumelles et leurs collègues de travail attirent d'autres convoitises.

Arrivés à la quatrième saison de cette anthologie, on sait à peu près à quoi s'attendre: un générique soigné qui sera le point le plus angoissant et dérangeant de la saison. Contrairement à Coven, la réalisation est cependant plus posée et esthétiquement, cela se défend bien avec une reconstitution des années 50 policée dont on devine qu'elle va contraster avec les actions des personnages principaux. On retrouve une bonne partie de la distribution habituelle, ainsi que des nouveaux venus, comme Michael Chiklis, Finn Wittrock, John Carroll Lynch et même Neil Patrick Harris le temps de deux épisodes. Et comme d'habitude, c'est du côté du scénario que cela pêche et notamment quand il s'agit de proposer une conclusion.

Il faut souligner que Freak Show est bien moins répétitif que Coven où les personnages se faisaient tuer, ressusciter, parfois pour se faire tuer à nouveau d'une façon encore plus stupide. Malheureusement, les trois derniers épisodes tirent encore à la ligne, rajoutant des péripéties de dernières minutes tout en bouclant certaines histoires de façon expéditive (quid du flic pourri, par exemple?). Quant à Jessica Lange, elle offre encore un bon numéro de garce vulnérable, tantôt monstrueuse, tantôt pathétique mais qui aura droit au sort inverse de la saison précédente, c'est déjà cela. Quant à Evan Peters, passés ses rôles radicalement différents des deux premières saisons, on ne cherche guère à exploiter son talent. La bande originale est toujours aussi réussi, hormis les reprises anachroniques des personnages lors du spectacle, à se demander ce que les scénaristes essayaient de faire (rien à voir avec la scène musicale de la saison 2, par exemple).

Si le mauvais goût et le côté provocant mais pas trop est toujours présent, il se révèle néanmoins supportable. On n'échappe pas à certains marronniers (lourde allusion à Freaks, musique d'Elephant man, clown et ventriloque tueurs) mais Finn Wittrock se révèle une bonne recrue en Dandy, le fils de riche psychopathe, et Twisty et Mordrake sont des personnages marquants qui ne sont pas surexploités. Sarah Paulson dans son double rôle de siamoise est également très bien, aidée par des effets spéciaux réussis. Les ponts lancés vers la saison 2 ne sont pas fondamentaux, mais pourquoi pas...

American Horror Story présente donc toujours les mêmes défauts qui dans l'esprit de ses créateurs doit être le fond de commerce de la série, mais cela reste divertissant si l'on cherche une petite dose de glauque pas traumatisante.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 4 Février 2015, 18:35bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".