Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
A Cure for Life
Lockhart, jeune trader, est envoyé par ses supérieurs récupérer un de leurs collègues dans un sanatorium des Alpes suisses où il était parti se refaire une santé. Bientôt cloué sur place, Lockhart se retrouve malgré lui patient du centre où il s'en passe de belles.

Après le flop plutôt injuste de The Lone Ranger, ce pauvre Gore Verbinski enchaîne avec celui de A Cure for Life (titre "français" de A Cure for Wellness parce que pourquoi pas), ce qui est bien dommage mais pas tout à fait surprenant à la vue du bestiau. Ce qui frappe, c'est la durée du film, 2h20, or l'épouvante a ceci de commun avec la comédie qu'elle s'accommode mal d'un format trop long. Avec son rythme lent, on sera souvent envouté mais le scénario va multiplier des pistes qui seront inexploitées tandis que certaines révélations sont totalement prévisibles (ce qui concerne Hannah, par exemple).

Ce qui frappe également, mais plus positivement, c'est la beauté plastique du film, Verbinski offre des plans splendides, ce qui n'est pas nouveau chez lui mais n'a sans doute jamais été aussi flagrant qu'ici.

Le casting est également excellent, que ce soit Dane DeHaan dans un rôle principal parfaitement antipathique à première vue mais qui s'en prend tellement dans la figure (littéralement) qu'on ne peut que compatir, tandis que Jason Isaacs s'amuse bien en savant fou et que Mia Goth (nom approprié vu la tonalité du métrage) se révèle fascinante à souhait.

À l'image de Crimson Peak de Guillermo Del Toro, Verbinski livre un hommage au vieux cinéma d'épouvante avec une belle ambiance gothique et une esthétique léchée, mais dont le trop grand respect des conventions du genre grille d'entrée la moindre révélation censée être bouleversante (au moins, là encore, refuse-t-on le twist facile de dernière seconde).

Malgré ses qualités dans la forme et des scènes chocs, A Cure for Life peine à tenir sur la durée, d'autant que malgré celle-ci, on sent qu'il y a eu des coupes. L'ensemble est très imparfait mais suffisamment osé pour susciter la curiosité
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 8 Juillet 2017, 21:04bouillonnant dans le chaudron "Films".