Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Batman annual #14: The Eye of the Beholder

Un tueur en série sème la panique en assassinant des personnes âgées de Gotham City. Batman finit par coincer le coupable, le très respectable docteur Klemper. Bien que celui-ci avoue tranquillement au justicier masqué qu'il est bien l'auteur des meurtres et que personne ne doute de sa culpabilité, les preuves manquent et le procureur Harvey Dent se voit dans l'incapacité de le faire condamner, à sa grande frustration.

En 1990, le scénariste Andrew Helfer revisite, en une cinquantaine de pages, les origines de Double-Face, un des principaux adversaires de Batman. S'il reprend les bases de la transformation de l'honnête procureur en vilain réglant ses décisions sur une simple pièce, c'est-à-dire le passage où le gangster Maroni lui jette de l'acide au visage durant son procès, la personnalité de Dent et les raisons de sa chute sont bien moins simplistes.

The Eye of the Beholder montre ainsi un Harvey Dent ondulant déjà sérieusement de la toiture avant son "accident" (un peu trop d'ailleurs, j'y reviendrais), et les origines de son déséquilibre et de son obsession liée à son fameux dollar d'argent sont bien amenées et mises en valeur. L'idée du serial killer repérant en Dent quelqu'un qui lui ressemble et ayant des projet pour lui, même si elle n'est pas exploitée jusqu'au bout, est aussi intéressante.

Au rang des bémols je dirais que les dessins de Chris Sprouse, bien que tout à fait corrects, ne sont pas exceptionnels et pas à la hauteur de la couverture de Neil Adams. La dernière page est mémorable, mais sinon les illustrations ne laissent pas une grande impression. Le deuxième bémol me gène un peu plus, et se trouve ici au niveau du scénario: j'ai été gênée qu'Harvey commette un meurtre prémédité avant même sa véritable transformation. J'ai trouvé ça un peu trop direct et rapide, j'aurais préféré une plus lente descente dans la folie avec la défiguration comme véritable tournant (un peu comme dans la série animée, qui offre pour l'instant la version des origines de Double-Face que je préfère). Ces réserves mises à part cette bande dessinée vaut vraiment le détour pour les fans du procureur déchu. Il est d'ailleurs dommage qu'elle semble assez méconnue notamment par rapport à The Long Halloween qui lui emprunte beaucoup.

potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 12 Septembre 2008, 19:38bouillonnant dans le chaudron "Manga/Bandes dessinées".