Après une excellente première saison, qui posait d'emblée une galerie de personnages charismatiques dans une vision de la conquête de l'Ouest non-édulcorée, on pouvait craindre que les douze nouveaux épisodes de la série créée par David Milch ne soient pas à la hauteur. Mais cette seconde saison s'avère même meilleure.

Le premier épisode commence fort avec l'arrivée de la belle-famille de Seth Bullock au moment où celui-ci est en train de se rouler dans la boue avec sa nemesis, Al Swearengen. Un Swearengen qui n'est pas au mieux de sa forme en ce début de saison, handicapé qu'il est pas ses calculs rénaux, mais une fois sa santé à peu près recouvrée, c'est un festival!

Il faut dire qu'avec le campement se transformant en véritable ville, Deadwood attise les intérêts des États voisins, comme le Dakota et le Montana qui voudraient bien l'annexer, et chacun cherche à tirer son épingle du jeu. Les personnages de la première saison se développent et si Swearengen devient plus humain, Tolliver est encore plus salaud que précédemment. Quant à EB Farnum (mon préféré) il est encore plus répugnant et hilarant.

 

Côté nouveaux personnages, la belle-soeur/femme de Bullock et le fils de celle-ci apportent beaucoup à la série. Un autre personnage intéressant est Francis Wolcott, géologue au service du magnat George Hearst. Il est incarné par Garrett Dillahunt, qui jouait Jack McCall dans la saison précédente, et Wolcott est encore pire, bien que dans un genre différent. Quant à Hearst, il arrive en personne dans le dernier épisode (et quel final, pour cette saison!), ce qui promet pour la prochaine, et hélas dernière saison...