Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Life Expectancy
Peu avant la naissance de Jimmy Tock, son grand-père mourant a le temps de faire une prédiction: son futur petit-fils connaîtra cinq jours particuliers dans sa vie, cinq jours terribles, dont il fournit même la date. Jimmy grandit dans un foyer aimant mais alors que le premier de ces jours arrive, il se demande quel malheur va bien pouvoir le frapper et s'il peut vraiment échapper à son destin.

Je n'avais pas été convaincue par Lightning aussi me suis-je demandée si j'avais été bien maligne d'acheter deux bouquins de Koontz d'un coup, d'autant plus que le résumé de Life Expectancy laissait deviner quelques similitudes dans l'intrigue avec le roman précédemment cité: on y suit la vie du personnage principal, marquée par des malheurs alors que quelqu'un de son entourage a eu un aperçu de son futur. Là où Lightning trouvait ses explications dans la science-fiction, ce roman-ci lorgne plus vers le fantastique, pour ne pas dire le réalisme magique et l'existence de Jimmy est bien plus protégée et agréable que celle de Laura en dehors des fameux jours qui vont devenir des moments-clés de sa vie mais hélas, les défauts sont par ailleurs assez semblables.

Encore une fois, Koontz insiste pour faire de l'humour, ou en tout cas pour montrer que ses héros ont de l'humour, car c'est important de savoir rire face aux ténèbres. Je ne suis pas en désaccord avec cette affirmation, et il n'est pas question d'ailleurs ici d'ajouter des gags désopilants pour alléger la tension, mais les personnages sont en permanence en train de badiner pendant les moments de danger au point où l'on n'y croit plus vraiment et ils deviennent vite insupportables. L'auteur à travers son narrateur en profite également pour nous dire ce qui est drôle ou pas, ce qui le fait paraître plus condescendant qu'autre chose et je n'en pouvais rapidement plus de ces personnages faussement excentriques, qui ne peuvent rien dire directement sans avoir échangé une dizaine de phrases spirituelles avant. L'idée de la prédiction des cinq jours était intéressante mais finalement cela devient vite répétitif, tout comme les apparitions des antagonistes dont l'excentricité est davantage justifiée (encore que, les circassiens apprécieront...). Les deux dernières parties sont précipitées mais j'en avais moi-même tellement hâte d'en finir que je ne retiendrai pas ça contre Koontz.

Il y a de petits moments où l'angoisse affleure, comme le début dans la salle d'attente de la maternité où Rudy Tock perçoit une lueur dans le regard de Beezo qui peut faire espérer plus qu'une simple menace psychopathe mais c'est très fugace et le roman est un simple thriller avec une pincée de surnaturel, ce qui serait déjà bien sans cette volonté de mettre en scène des personnages capables de prendre le pire à la rigolade en permanence.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 15 Mars 2022, 14:02bouillonnant dans le chaudron "Littérature".