Ingold Inglorion et Rudy Solis partent pour la cité cachée de Quo, où ils espèrent trouver de l'aide de la part des Magiciens qui y vivent. Restées dans la forteresse de Renweth, Gil et Alde vont faire une importante découverte.

The Time of the Dark, premier tome de la série Darwath, m'avait laissée un sentiment plus que mitigé: on ne s'y ennuyait pas mais entre le duo d'Américains de la fin du XXe siècle s'acclimatant sans problème à un monde médiéval, une histoire d'amour bien vite lancée et finalement, le sentiment qu'il ne s'était pas passé grand chose, il n'y avait pas de quoi s'enthousiasmer.

On reprend où l'on en était resté, avec Rudy, ayant découvert son potentiel pour faire de la magie, accompagne Ingold vers le sud. Le voyage à Quo réserve quelques embûches pour ne pas s'ennuyer en chemin et l'arrivée à destination ne déçoit pas. Certes, on ne découvre pas le centre vibrant de magie que l'on pouvait être tenu d'attendre mais enfin, on a droit à quelques scènes qui secouent, Ingold n'est pas épargné et perd un instant de sa maîtrise et de sa superbe de vieux mage qui a l'habitude de gérer.

Du côté de Gil, elle est toujours aussi peu sympathique ou en tout cas difficile à cerner et bien que l'on nous dise à un moment qu'elle s'adoucit, ce n'est pas spécialement flagrant. L'avantage est qu'elle passe du temps avec la reine Alde et malgré leur tempérament différent, elles fonctionnent bien ensemble et font une découverte qui devrait faire avancer l'intrigue dans une nouvelle direction.

On progresse par rapport au premier tome, doucement malgré un rythme soutenu (oui, c'est paradoxal) mais la série ne décolle pas vraiment, faute de parvenir à créer une véritable implication.