Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Crown, saison 3 épisode 9: Imbroglio
Charles pense filer le parfait amour avec Camilla mais sa famille commence à s'inquiéter, doutant qu'elle ait l'étoffe d'une future reine. L'intéressée elle-même n'est pas certaine de ses sentiments.

Au sein d'une saison dont les épisodes, tout en suivant forcément une certaine continuité, traitaient chacun d'un sujet bien particulier, Imbroglio fait figure d'exception en se plaçant directement dans le prolongement du précédent. Il s'ouvre donc sur les funérailles du Duc de Windsor qui venaient de casser sa pipe dans les dernières secondes de Dangling Man.

On ramène sa dépouille en Angleterre où il sera enterré à Frogomore (sur le terrain de Windsor). Une cérémonie en petit comité pour celui qui fut roi et empereur. Édouard Albert Christian George Andrew Patrick David quitte donc une bonne fois pour toute la série, à moins que l'on nous le sorte à l'occasion de flash-back mais je pense qu'on a fait le tour.

Ordinairement persona non grata, Wallis, dans un look complet de veuve, est tout de même présente, on ne va pas lui refuser d'accompagner son époux dans sa dernière demeure malgré les lourds contentieux entre elle et la famille royale; elle sera enterrée auprès du Duc à sa mort la décennie suivante. Je doute que la Queen Mum soit souvent passée fleurir sa tombe. Peut-être à la limite juste vérifier qu'elle n'en était pas ressortie en mode zombie énervée.

Elizabeth, qui a toujours en tête les confidences de Charles au défunt, ne peut s'empêcher d'observer son héritier à la dérobée. De toute évidence, ce qu'elle a lu la travaille mais elle ne sait pas trop comment réagir: ne pas s'en formaliser, tenir le Prince de Galles à l’œil, l'avertir quitte à le braquer encore plus? Cet épisode ne répondra pas vraiment à cette question, si tant est que la série le fasse explicitement un jour.

Après la cérémonie, Wallis prend à part Charles pour lui dire qu'elle est très reconnaissante des gentilles lettres qu'il a écrite à David dans les derniers mois de sa vie et lui remet une montre qu'il lui avait offerte en 1939. Elle s'enquiert également de Camilla et Charles lui assure qu'il nage dans le bonheur, que là ils seront séparés quelques temps car il doit faire ses classes dans la marine à Dartmouth comme son père et son grand-père avant lui mais qu'ensuite, rien n'entravera leur félicité. Wallis est comme qui dirait dubitative.

Lorsque Charles et Camilla se retrouvent et en sont au stade des confidences sur l'oreiller, le prince confie que vraiment, il plaint la pauvre Wallis mais Camilla en a une vision davantage "dame en noir flippante": elle l'a vue quitter le palais alors qu'elle venait ramasser Charles en voiture, et Wallis lui a jeté un regard qui ne l'a pas mise à son aise du tout. Ce n'est pas moi qui jetterait la pierre à Camilla de voir la duchesse de Windsor comme un personnage de film d'horreur.

Charles, lui, garde surtout en tête les paroles de Wallis: alors qu'elle exprimait ses doutes sur le fait que sa famille le laisserait épouser qui il voudrait, Charles lui a répondu que ses parents n'avaient que son bien à cœur et la récente veuve l'a alors averti: absolument pas. Aussi quand il a quitté la réception, en embrassant ladite famille du regard, il n'a pas pu s'empêcher de les trouver hostiles et inquiétants, y compris sa chère sœur. Autant l'attitude du duc de Windsor dans l'épisode précédent pouvait prêter à diverses interprétations tant sa conduite était souvent marquée de contradictions et que malgré ses fautes, ses sentiments vis-à-vis de sa famille et la Couronne ont toujours été complexes, dans le cas de Wallis, c'est probablement plus simple: il est possible qu'elle ressente de l'affection pour Charles dans la mesure où elle est capable d'éprouver ce sentiment mais son avertissement est strictement personnel et certainement pas là pour éviter de futurs scandales. En tout cas ça alimente la parano de Charles, déjà pas à l'aise vis-à-vis de ses parents et de leurs exigences.

On quitte un moment les Windsor et leurs vies sentimentales pour un peu plus de politique et de social, ce n'est pas du luxe. On découvre Edward Heath au piano après avoir appris par l'entremise d'un court flashback que son premier clavier lui a été offert par sa mère quand il était enfant, un cadeau extraordinaire pour quelqu'un d'un milieu visiblement modeste.

Le voilà désormais virtuose et Premier Ministre, et on est vraiment content pour cette ascension sociale mais ça fait une belle jambe aux mineurs sous-payés et aux conditions de travail infernales. Ils manifestent et la grève menace.

Cela ne va pas sans inquiéter la reine qui suit tout cela à la télévision et qui interroge Heath à ce sujet lors de leur entrevue hebdomadaire. Son PM n'est pas désarçonné: il a trois coups d'avances sur les syndicats des mineurs. Le gouvernement s'est assuré d'avoir une bonne réserve de charbon et s'il y a grève, personne ne le remarquera, aussi les mécontents rentreront vite dans le rang, nonmého!

Le soir venu, la reine confie à Philip que décidément, elle n'a pas d'atomes crochus avec ce ministre-là mais son mari n'y trouve rien d'étonnant: elle est la première femme avec qui Heath a une relation construite et durable depuis longtemps, il n'a pas l'habitude, le pauvre. Il lui apprend que quand Heath était jeune, il a fréquenté une femme des années, que celle-ci a attendu pendant toute la guerre qu'il revienne et fasse sa demande, mais qu'il s'est dégonflé et ne s'en est jamais remis.

Ils en restent là mais pour faire un point sur la ô combien mystérieuse vie sexuelle de Heath, son célibat et le fait qu'il n'ait eu aucune maîtresse connue ont forcément conduit à penser qu'il était gay même si là non plus, rien de concret ne permet de l'affirmer avec certitude et l'hypothèse qu'il ait été asexuel ou fortement réprimé à ce niveau flotte aussi. Moins rigolo, en 2015, bien après sa mort, il a été accusé de viols sur mineurs bien que rien ne soit finalement ressorti de l'investigation.

Pour en revenir au couple royal, le célibat d'Edward Heath rappelle à Philip que l'anniversaire de leur mariage (25 ans!) arrive et puisqu'il a prononcé le discours pour la célébration de leurs dix ans, ce sera au tour d'Elizabeth de s'y coller.

Charles, lui, est donc à Dartmouth où il travaille d'arrache-pied, entre patrouilles en mer, parcours du combattant et savants calculs de navigation mais il a toujours le temps de téléphoner à sa chère et tendre pour évoquer sa nouvelle vie de façon lyrique et lui dire qu'il lui tarde de la retrouver. Une conversation qui tourne court car il n'a plus de petite monnaie et à l'autre bout du fil, Camilla essaie de lui faire comprendre que c'est un peu compliqué sans avoir à lui avouer carrément qu'Andrew est revenu dans sa vie.

Sans savoir l'entière vérité, Charles n'est pas dupe au point de croire que Parker-Bowles est un nom qui appartient au passé. Lorsque son oncle Dickie vient lui rendre visite, Charles lui confie donc l'existence de ce rival et que ça le déprime car il est vraiment très épris et persuadé que Camilla est la seule, l'unique, l'élue de son cœur, celle qu'il doit l'épouser. Tonton Mountbatten se veut encourageant mais intérieurement il commence à être bien embêté par cette évolution imprévue. Il est même en mode "oh mon Dieu qu'ai-je fait?" même si étant joué par Charles Dance, il donne parfaitement le change face à Charles en faisant mine de compatir et de le soutenir.

En réalité il rapplique direct dans les appartements de la Queen Mum. Ils n'ont jamais eu de tête à tête jusque-là et je ne crois pas qu'entre eux c'était le grand amour car elle se méfiait des ambitions du monsieur et le trouvait trop socialiste (!) mais ils ont un point commun: Charles.

J'ai déjà dit regretter qu'on ne montre pas assez qu'elle était très proche de lui vu qu'elle le gardait beaucoup en l'absence de ses parents, que c'était apparemment aussi son petit-fils préféré car sa timidité n'était pas sans lui rappeler celle de son défunt mari, mais qu'aussi avoir de l'influence sur lui était un moyen de rester dans le game. J'ai également dit dans le recap de Paterfamilias que les deux adultes ayant eu le plus d'influence sur Charles dans sa jeunesse étaient donc des gens nés quand la reine Victoria était encore sur le trône, tout cela pour un homme qui s'il règne le fera au XXIe siècle. Je me répète mais ça donne le vertige.

Et alors qu'on est désormais dans les années 1970, la mentalité 1870 émerge dans cette scène: Mountbatten explique à la reine-mère qu'il est bien marri: il a encouragé Charles à fréquenter Camilla pour qu'il s'amuse, sans imaginer que son petit-neveu envisagerait le mariage. Les deux croulants sont bien d'accord sur ce point: il y a celles avec qui l'on couche, et celles que l'on épouse et Camilla appartient à la première catégorie. Il faut les séparer et la Queen Mum décide qu'elle gèrera Camilla, à Mountbatten de s'occuper de Charles.

Toutes les conversations ne débouchent pas sur un accord, cependant. Edward Heath reçoit Arthur Scargill, qui dirige le Syndicat des Mineurs. Je ne sais pas si son nom est prononcé dans l'épisode mais ce monsieur est Arthur Scargill, sachez-le car à part peut-être pour les Britanniques je ne suis pas certaine qu'on connaisse son nom et son action, c'est l'occasion d'apprendre. C'est du recap sérieux et culturant.

Scargill attaque directement à la jugulaire en jouant la carte de la différence de classe, Heath, dans les superbes locaux du Downing Street, avec ses blanches mains de pianiste, est trop loin de ce que vivent les mineurs pour prétendre comprendre leur sort et en disposer.

Heath n'est pas intimidé et le fait savoir: son père était un humble charpentier, il est né dans une étable, son premier piano, sa mère a dû s'endetter pour le louer ou une histoire comme cela, Downing Street ce n'est pas sa maison, on l'y héberge le temps de son mandat, bref, que Scargill ne lui joue pas la partition de la lutte des classes, il la connait déjà.

Pas plus intimidé, Scargill lui annonce que ça va être la grève, Heath lui rétorque que les mineurs craqueront bien avant le gouvernement, et c'est parti pour un affrontement en bonne et due forme.

"Vous allez devoir passer Noël sans chauffage ni lumière mais ça pourrait être pire: vous pourriez être confinés!"

Il annonce donc à la télévision que les braves gens devront économiser l'électricité, qu'il y aura des coupures et des restrictions et que pour la première fois depuis la guerre il faudra se préparer à se cailler les miches en hiver mais que ce n'est qu'un mauvais moment à passer et qu'ils en sortiront tous plus forts et unis.

À partir de là on aura donc régulièrement des coupes de courant et beaucoup de scènes seront mal éclairées à la bougie.

C'est dans ce contexte que la Queen Mum convoque, telle une directrice d'école, les parents d'Andrew Parker-Bowles et Camilla Shand pour leur parler de la conduite de leurs rejetons, et on constate que ce beau monde se connait très bien, on reste dans un milieu très fermé, encore une fois il ne faut pas croire que parce que les petits jeunes sont délurés ils appartiennent à un tout autre univers. On ne connait pas la substantifique moelle de leurs propos mais on devine la stratégie: on case les deux tourtereaux pour évincer Charles.

De son côté, Charles est tiré de son rude entrainement pour recevoir une bonne nouvelle: il a été promu et part quelques mois en poste à la Jamaïque! N'est-ce pas magnifique?

Il ne faut pas prendre le Chuck pour un complet benêt: ses résultats ne sont pas si mirobolants pour qu'il prenne du galon avant l'heure, quelqu'un a donc manœuvré pour l'envoyer à l'autre bout du monde...

Et qui, alors que sa vie commence à faire sens et qu'il a trouvé la seule femme susceptible de le rendre heureux, oserait tout gâcher? Sa maman, bien sûr! Aussi file-t-il lui dire sa façon de penser, sauf qu'une fois n'est pas coutume, Elizabeth n'y est pour rien et tombe des nues. Elle se doute néanmoins de qui est derrière tout ça.

Aussi est-ce son tour de lancer des convocations pour jouer les directrices d'école, face à des chenapans bien plus âgés qu'elle. "Mais qu'est-ce que vous avez encore foutu, les vioques?" leur dit-elle plus ou moins en ces termes. Elle ne voit pas pourquoi ils cherchent à contrarier Charles, qui depuis quelque temps avait l'air plus épanoui et heureux de vivre.

Sa mère et Mountbatten lui disent qu'il y a quelques détails qu'elle doit savoir sur Camilla mais il vaut mieux qu'elle les obtienne de première main...

Eeeet revoilà Anne, qui soigne une fois de plus son entrée, cette fois en bramant Starman de David Bowie à tue-tête avant d'être cornaquée par des valets pourvus de flambeaux (parce qu'il n'y a toujours pas de jus) devant un conseil de famille comptant ses parents, sa grand-mère et son grand-oncle.

Surtout, garde ton calme et ne soit pas choquée, délicieuse enfant, l'avertit la Queen Mum, on veut juste te poser quelques questions.

"Calme? Comparé à quoi, mon hystérie habituelle?" de répondre la princesse.

Bref, ses parents veulent savoir ce qu'elle peut leur dire de son opinion d'un couple royal composé de Charles et de Camilla. Pour Anne, ça pourrait fonctionner... à condition que Charles soit prêt à ce qu'il y ait une troisième personne dans ledit couple. Réplique évidemment pas innocente, elle refera surface, je vous le prédis. Elle explique alors que certes, Camilla aime bien Charles, mais elle est toujours obsédée par Parker-Bowles. Comme on lui demande d'où elle tient ces informations, Anne déballe benoitement qu'elle a été brièvement embarquée dans ce quadrilatère amoureux lorsque Parker-Bowles voulait rendre Camille jalouse et qu'elle-même avait envie de s'amuser un peu, et c'était amusant, merci beaucoup.

Le reste de l'assemblée n'est pas déçu d'avoir posé la question et Elizabeth demande un tête-à-tête avec sa mère.

Si Charles est vraiment amoureux, ne faut-il pas faire son bonheur? Une fois mariée, Camilla rentrera peut-être dans le rang, après tout, avec ses nouvelles responsabilités. D'autant plus qu'elle, on lui a laissé épouser Philip malgré toutes les réserves autour de lui.

Ce n'est pas comparable, contre sa mère. Quoiqu'on ait pu dire, Philip était un prince et ce n'est pas du tout la même chose (et elle ne le dit pas mais dans sa tête victorienne, un mari infidèle tant qu'il reste discret restera toujours plus acceptable qu'une femme adultère). Elle obtient gain de cause mais Elizabeth décide que ce doit être à Lord Mountbatten d'annoncer la nouvelle à Charles.

Ce qu'il fait, et si l'on n'entend pas exactement ce qui se dit, on devine à sa posture que Charles est totalement abattu.

Ceux qui ne sont pas abattus et encore moins battus, ce sont les mineurs: les coupures d'électricité continuent, les droguistes sont à court de bougies et la grève se poursuit, au grand dam du gouvernement.

Charles, il faut bien le dire, ça lui passe un peu au-dessus de la tête, du moment qu'il a un créneau pour téléphoner à la dame de ses pensées afin de lui demander pourquoi son statut facebook est toujours sur "c'est compliqué" et pas sur en couple (avec lui). Camilla pédale dans la semoule pour se justifier et le Prince de Galles comprend que c'est mort de ce côté (on sait bien que ce n'est que partie remise).

Lorsqu'elle reçoit Edward Heath, Elizabeth se montre inhabituellement sèche: elle avait cru comprendre que le gouvernement s'était préparé à la grève des mineurs et avait fait provision de charbon pour ne pas se trouver pris au dépourvu, comment se fait-il qu'on en soit toujours à tâtonner dans le noir? Heath doit bien avouer qu'il n'avait pas prévu que les mineurs se montrent aussi bornés. Une ligne de défense qui ne convainc pas son interlocutrice. Elle lui fait remarquer que pour ce qu'elle en voit, l'obstination est également répartie: après tout, si la grève continue, c'est bien qu'en face on ne bouge pas non plus.

On conclut l'épisode sur le discours d'anniversaire de mariage qu'Elizabeth s'était engagée à prononcer, devant toute la famille, ou presque, avec un de ces montages dont la série est friande, sans Duck Shoot en fond sonore mais avec un Premier Ministre au piano.

Elizabeth glose donc sur l'importance d'être bien accompagnée devant un mari avec qui, après bien des difficultés, elle a l'air d'avoir enfin trouvé un équilibre.

Edward Heath, lui, passe donc sa soirée en compagnie de sa seule relation durable connue, son clavier.

Wallis se morfond devant une photo de feu le Duc de Windsor. D'accord, "la plus grande histoire d'amour du XXe siècle", on le sait, n'était pas aussi romantique que dépeinte au grand public dans un premier temps, notamment au niveau des sentiments de Wallis pour son époux. Cela dit ce n'est pas non plus aberrant qu'elle ait pu sentir un vide et s'attrister vu l'importance qu'il a pu avoir dans sa vie. Même si elle aurait préféré être la maîtresse d'un roi qui tire les ficelles dans l'ombre plutôt que la légitime d'un duc et qu'elle s'est retrouvée piégée, je ne crois pas que ça ait pu empêcher totalement certains sentiments, y compris un sentiment de perte.

Camilla épouse Andrew Parker-Bowles, a priori les plans de la Queen Mum ont porté leurs fruits (mouahaha).

Tandis que ladite Queen Mum écoute religieusement sa fille aînée, sa cadette cherche le regard de son mari... et finit par le trouver mais on sent que cela continue de ne pas être un long fleuve tranquille.

Et on conclut sur Charles, absolument ravi de partir pour la Jamaïque.

Quand j'ai attaqué le recap de cette saison, c'est Moondust que je craignais le plus de revoir et commenter. Bizarrement, c'est pourtant cet épisode-ci qui m'a donné le plus de mal. C'est bien, on couvre des passages nécessaires pour la suite concernant les mariages et coucheries du fils aîné d'Elizabeth II, on évoque aussi les problèmes sociaux avec la grève des mineurs et les difficultés de Heath, qui vont paver le chemin pour Thatcher, et en peu de scènes, Anne apporte toujours une pointe d'humour bienvenue... Mais en revoyant cet épisode, je me suis surtout dit qu'on en aura probablement jusqu'au bout de la série, des imbroglios sentimentaux autour de Charles et malgré l'impact que cela a eu sur l'image de la famille royale dans les années 80/90 (et on arrive bientôt à une période que j'ai connu et dont j'ai des souvenirs) eh bien... je sens que ça risque de vite me barber, d'autant que je ne suis pas une fan de Lady Di. Enfin, on verra bien.

Le Point corgis: on les voit filer au début d'une entrevue entre Elizabeth II et Heath.
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 29 Octobre 2020, 09:54bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".