Alors que le célèbre chef d'orchestre Leopold Stokowski s'apprête à diriger Madame Butterfly à San Francisco, la production est mise en difficulté par des actes malveillants qui deviennent vite mortels. Toby Peters doit démasquer le coupable: un dingue qui se prend pour le Fantôme de l'Opéra? Un des manifestants qui proteste contre la tenue de l’œuvre de Puccini alors que les États-Unis sont en guerre contre le Japon?

Le tome précédent s'achevait, comme d'ordinaire, par une ouverture sur l'enquête suivante et annonçait donc qu'elle concernerait Stokowski (que vous connaissez peut-être grâce au film Fantasia). Bizarrement, on semble ne pas en tenir compte dans les premières pages, puisque Toby Peters est contacté par un nouveau personnage lui demandant de venir aider le chef d'orchestre, sans qu'aucune référence ne soit faite à la fin de Buried Caesars. Sans explication non plus comme dans High Midnight où l'on avait une situation similaire mais qui faisait finalement sens.

Ce n'est pas très important puisque l'on est vite entraîné dans l'intrigue qui conduit Toby, Shelly, Jeremy et Gunther à San Francisco où ils ne seront pas trop de quatre pour démasquer un tueur... non sans qu'il ait mis hors-service une bonne partie de l'équipe cherchant à monter Madame Butterfly. Mais bon, il est comme ça, Toby, pas spécialement efficace mais il fait de son mieux, c'est pour ça qu'on l'aime bien.

Cet opus est un poil plus sérieux que les précédents, toutes proportions gardées car on est avant tout là pour se détendre et il comporte quelques informations sur Leopold Stokowski pour les néophytes. Après un tome 14 un peu décevant (malgré la présence d'un chat qui devient visiblement un personnage récurrent), Toby Peters revient en tout cas en bonne forme.