Toby Peters doit se rendre dans le New Jersey pour aider Albert Einstein, accusé de complicité avec les nazis tout en étant menacé par ces mêmes nazis. Entre Princeton et New York, le détective aura fort à faire pour protéger son client.

Après un tome 11 très "retour aux sources", Toby s'éloigne encore de Hollywood, cette fois-ci aussi bien thématiquement que géographiquement. On ne fera donc qu'entrevoir Mrs Plaut et toute la bande, hormis Shelly Minck qui trouve le prétexte d'une convention de dentistes à New York pour s'incruster une nouvelle fois dans les affaires de son colocataire, tout cela pour se plaindre du danger ensuite (cela dit, il trouve l'occasion de démontrer qu'il n'est pas seulement un dentiste incompétent et sadique).

Pas totalement en dehors de son élément malgré le déracinement, Toby va à nouveau avoir affaire à des tueurs semant cadavres sur son chemin, sans être pour une fois trop dérangé par la police, ce qui tombe bien son grand frèère n'est pas là pour le sortir rudement d'affaire. Il faut dire qu'il a deux agents du FBI qui supervisent plus ou moins ce qui se passe, ça aide... ou c'est censé aider. On a droit à une petite séance de canotage avec le célèbre savant, mais c'est une autre personnalité qui retient finalement davantage l'attention, Paul Robeson, acteur (entre autre) afro-américain ici sur le point de se lancer dans des représentations d'Othello.

Guerre oblige, cette aventure-là est davantage axée sur l'espionnage mais n'en demeure pas moins un whodunit sympathique, et la toute dernière ligne annonçant la prochaine affaire est particulièrement prometteuse pour ma pomme.