Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Abyss
Les employés d'une plate-forme de forage sont réquisitionnés par la marine américaine pour une délicate mission de sauvetage: porter secours à l'équipage d'un sous-marin bloqué en profondeur, près de la fosse des Caïmans. Isolés par une tempête, ils vont de plus découvrir une présence étrange dans les environs de l'épave.

Dans la série "mais ce n'est que maintenant qu'elle regarde ce film", Abyss. Qui semble confirmer, hélas, que j'ai du mal avec l’œuvre de James Cameron bien que je n'ai pas encore vu l'intégralité de sa filmographie, loin de là. Néanmoins, on va d'abord parler des qualités du film en question (vu dans sa version longue), parce qu'on ne peut pas les nier, certes non. Trente ans plus tard, il reste en effet impressionnant, avec de nombreuses scènes sous-marines dont on devine qu'elles ont dû être épiques à tourner et des effets spéciaux qui tiennent toujours magnifiquement la rampe, bien mieux que d'autres pourtant plus récents.

Ajoutons à cela une durée de presque trois heures, une intrigue qui prend son temps pour s'installer et se développer au-delà d'un point de départ simple comme bonjour (une mission sauvetage) et pourtant le rythme est tellement bien géré que l'ennui ne pointe pas. On a également des personnages qui ne sont pas des merveilles de complexité mais qui sont solidement campés (seul le nerd au rat est un peu pénible à force de cabotinage) et des personnages de femmes s'imposant dans des milieux très masculins qui font tout de même plaisir, comme Lins et bien qu'elle soit davantage en retrait "One Night". Et pourtant...

Pourtant je n'ai pas été spécialement transportée. Au-delà de la maîtrise admirable du réalisateur, du défi technique relevé, je reste hermétique à ce qu'il propose, pour ce que j'en ai vu: Aliens était un film d'action haletant, mais je ne l'échange pas contre Alien qui me fascine nettement plus. Titanic m'a fait vibrer en salle mais j'avais 14 ans et une fois la dicapriomania à laquelle j'ai participé à l'époque passée, je n'y ai plus vraiment pensé. Quant à Avatar, rien à faire, je n'accroche pas à cette histoire téléphonée malgré encore une fois la prouesse technique.

Est-ce la naïveté du propos dans la dernière partie qui me contrarie? Ce serait une explication mais comme je me laisse emporter par ailleurs par des trucs largement aussi niais sinon plus, ce serait trop facile. Est-ce que le ton est trop, je ne sais pas, américain années 80/90? Peut-être. Ce qui est sûr c'est que je coince pour réellement m'attacher aux personnages, à trouver qu'ils vont au-delà de la caricature (l'interprétation n'est pas en cause).

Dommage donc, car il n'y a concrètement pas grand chose à reprocher à un long-métrage qui parvient à mêler grand spectacle et séquences plus intimistes, claustrophobie liée à la situation des personnages et sens du merveilleux et de la découverte comme peu d'autres réalisateurs en sont capables.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 6 Juillet 2020, 23:40bouillonnant dans le chaudron "Films".