Toby Peters est contacté par son ex-épouse qui travaille pour Howard Hughes, l'homme d'affaire aviateur et producteur: ce dernier soupçonne un des invités d'une récente soirée de lui avoir dérobé des plans importants, alors que les États-Unis sont sur le point d'entrer en guerre.

Décidément, ce bon vieux Toby ne peut pas mener une enquête sans que les cadavres tombent autour de lui, cette fois jusque dans la chaise du dentiste avec qui il partage ses locaux. Ce n'est pourtant que l'une des péripéties de l'intrigue du volume, dont le point de départ est le fameux Howard Hughes, dont Toby, comme ses contemporains, remarque le comportement étrange sans vraiment le comprendre. Un peu comme Chico dans You Bet Your Life, il n'est cependant pas la personnalité la plus mise en avant même s'il sert à lancer l'histoire.

Le pas très fin limier va une nouvelle fois croiser aux cours de ses aventures des têtes connues, avec notamment une apparition de Brecht, mais c'est finalement Basil Rathbone qu'il côtoiera le plus. Un Rathbone qui incarne encore Sherlock Holmes et qui a beau dire qu'il ne souhaite pas trop être cantonné dans ce rôle, va tout de même mettre un esprit de déduction qui va servir au héros. Déjà que d'ordinaire, ce dernier n'a pas toujours l'air très dégourdi (ce qui est injuste, après tout il finit toujours par deviner qui a fait quoi avant qu'il ne soit trop tard), cela ne le met pas en valeur mais c'est tout de même amusant à voir.

Un bon cru encore une fois, davantage orienté espionnage alors qu'on se retrouve à la veille de Pearl Harbor. On ne sait toutefois toujours pas pourquoi Koko le clown hante les rêves de Toby...