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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Duel sans merci
Lorsque le père de Luke Cromwell, dit le Silver Kid, est tué par des voleurs de concessions minières, le jeune homme s'allie avec le shériff Tyrone, lui-même à la recherche des bandits.

Sorti en 1952, Duel sans merci est un de ces westerns de série B comme on a pu en produire un paquet à l'époque. Néanmoins, quelques éléments retiennent l'attention. Par exemple, il prend à son compte quelques traits du film noir: on a un shérif qui assure la narration et qui se laisse tourner la tête par une femme fatale. Le rôle principal n'est pas évident à définir: le Silver Kid apparait comme le protagoniste principal mais après la scène d'ouverture, disparait un moment, laissant la place au shérif un bon quart d'heure avant de revenir comme son assistant et de rester à la périphérie, n'apparaissant ponctuellement que pour lui sauver la mise.

Le shériff Tyrone est un personnage intéressant, rapidement handicapé suite à une fusillade et qui doit cacher qu'il ne tire plus aussi vite et précisément qu'autrefois, mais le fait qu'il se fasse posséder une bonne partie du film par la "sœur" du méchant, alors qu'on a un temps d'avance sur lui (ce n'est pas un whodunit, on nous montre tout de suite qui sont les méchants et qui sont les gentils) tend à le rendre plutôt ridicule.

L'interprétation est solide, que ce soit Stephen McNally généralement cantonné aux seconds rôles dans celui de Tyrone ou Audie Murphy, acteur au physique insignifiant et de peu de charisme (et qui avait pourtant des états de service impressionnants, comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences) qu'on essaie vainement de rendre plus impressionnant en l'affublant d'un blouson de cuir mais qui fait tout de même son boulot correctement. Tout comme Faith Domergue en intrigante et Susan Cabot dans le rôle de la jeune fille dégourdie.

Eugene Iglesias quant à lui interprète le second couteau le plus tête-à-claques du monde, ce qui est semble-t-il voulu: de sa tronche, de son costume ou même de son surnom "Johnny Sombrero", difficile de dire ce qui donne le plus envie à la fois de rire et de le voir se faire botter les fesses par les héros. On remarque aussi dans un petit rôle un Lee Marvin encore débutant mais qui fait déjà preuve d'une belle assurance et que Don Siegel réemploiera une douzaine d'années plus tard dans À Bout Portant. Car oui, le film est signé Don Siegel qui emballe le tout proprement.

Pas de quoi se relever la nuit et parfaitement dispensable à moins de vouloir se faire la filmographie complète d'un membre de l'équipe, mais parfait pour se détendre une heure et quart sans être surpris par grand chose mais sans s'ennuyer non plus.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 1 Mars 2020, 16:12bouillonnant dans le chaudron "Films".