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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Expanse, saison 4
Plus d'un millier de nouveaux mondes à coloniser ont été découverts et aussitôt, les ennuis commencent. Un groupe de Ceinturiens décide d'exploiter les ressources d'Ilos, ou New Terra, tandis qu'un vaisseau de la RCE débarque à son tour. L'équipage du Rocinante est dépêché par l'ONU pour gérer la situation.

Pendant un moment, on a cru qu'à la fin de la saison 3, alors qu'on venait de nous ouvrir de toutes nouvelles perspectives, on devrait dire adieu à The Expanse, du moins à l'écran. SyFy avait en effet décidé d'arrêter les frais (si c'était pour privilégier Nightflyers, la chaîne a eu le nez creux) et Netflix, qui proposait aussi la série dans son catalogue, n'était pas repreneuse. C'est finalement sur Amazon que The Expanse poursuit son aventure. Ce qui annonçait au moins un aspect un peu moins cheap mais l'on pouvait craindre également, à l'instar de Ripper Street lors de son passage de la BBC à la boite de Bezos, des épisodes beaucoup plus longs et un rythme qui s'en ressentirait.

Les épisodes sont néanmoins d'une durée raisonnable et c'est donc avec plaisir qu'on retrouve la petite bande qu'on a craint un instant de devoir quitter prématurément, et visuellement, c'est davantage cossu. Cependant, peut-être parce qu'on adapte un tome moins épique (je l'ignore, n'ayant pas encore lu la saga), la saison est légèrement plan-plan malgré un nouveau contexte passionnant.

L'arrivée de 1300 nouvelles planètes où s'établir pourrait donner lieu à tout un tas d'aventures et d'équipes d'exploration, mais tout cela ne peut se faire en un jour et l'action sera donc très localisée sur un point de New Terra, où l'on explore les retombées politiques de la découverte plus que le territoire. Enfin les Ceinturiens ont l'occasion de se poser et de pouvoir devenir maîtres de leur destin en ayant la main sur des ressources (de lithium en l'occurrence) mais ils ont à peine eu le temps de monter une tente qu'une organisation terrienne leur tombe sur le râble pour tirer profit du terrain. Avec à leur tête un Burn Gorman toujours aussi mauvaise graine dont on attend pendant dix épisodes qu'il se fritte avec Amos. Évidemment, Ilos/New Terra réserve quelques petites surprises que Holden, toujours le Jon Snow de l'espace, va devoir affronter en tentant de limiter les dégâts.

Sur Terre, Avasarala, qui peut enfin jurer tout son saoul, se retrouve avec une adversaire de taille aux élections, et j'avoue que je l'ai trouvée un peu pénible cette saison à jeter tout le monde, pas qu'elle n'ait pas de raison d'être sur les nerfs, mais enfin, faut pas s'étonner ensuite si personne ne veut travailler pour elle ou avec elle. Quant à Bobbie, elle est de retour sur Mars, dont tous les efforts de la population pour la coloniser et la terraformer sont sérieusement mis à mal par tous ces nouveaux mondes où il est apparemment plus facile de s'implanter. Le tout finissant par être relié. Bref, sur le papier c'est riche, complexe et palpitant, à l'écran c'est tout de même parfois lent et on attend que ça s'énerve.

Il y aura de quoi à en juger par les dernières minutes, pour une cinquième saison dont l'existence est déjà assurée. Retour en demi-teinte, donc, mais retour qui est déjà bien beau pour qu'on ne se plaigne pas trop, en espérant tout de même plus de peps pour la suite.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 24 Décembre 2019, 18:04bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".