Morgon et Raederle sont de nouveaux sur les routes pour découvrir où se trouve le High One et de qui il s'agit véritablement. Mais ils sont toujours traqués par les changeurs de forme et le magicien Ghisteslwchlohm.

Conclusion de la trilogie, Harpist in the Wind comporte les mêmes qualités et les mêmes défauts que ses deux prédécesseurs. Morgon revient sur le devant de la scène avec une Raederle davantage en retrait sans pour autant faire tapisserie. On comprend un peu mieux les enjeux, pourquoi le jeune prince de Hed est si important, et on lève le voile sur bien des mystères, ou pour rester dans le contexte, on obtient la solution à bien des énigmes, à commencer par l'identité de ce fameux High One si capital dans l'existence des royaumes que l'on parcourt mais dont on ne comprenait pas vraiment la véritable nature, mélange de grand roi, de magicien et de dieu.

Cependant, il faut toujours s'accrocher pour suivre, tant tout va très vite, avec des personnages ayant acquis bien des pouvoirs en chemin, et encore une fois, gare si l'on se montre inattentif ne serait-ce qu'une ligne, on manque une information capitale et on se retrouve soudain perdu sur le bord de la route à se demander ce qu'on y fait et qui l'on a en face de nous.

Voilà donc une trilogie fort poétique, le concept des énigmes est intéressant (celui de l'importance des noms aussi même s'il est beaucoup moins original, ayant été notamment fort bien exploité dans Terremer) mais la facilité avec laquelle on peut se retrouver larguer est par moment assez frustrante.