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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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La Nonne
Au début des années 50, un prêtre et une novice douée de visions sont envoyés par le Vatican dans un couvent roumain pour enquêter sur le suicide d'une nonne. Là-bas, ils vont affronter une force maléfique.

Nouveau spin-off de la série des Conjuring après deux Annabelle, La Nonne a été confiée aux bons soins de Corin Hardy, déjà réalisateur du sympathique mais imparfait The Hallow. Hélas, cette histoire de démon hantant un couvent roumain est le métrage le plus faible depuis le premier film sur la poupée maléfique.

En effet, en dépit d'un joli bâtiment hélas peu exploité, il n'y a pas de quoi faire frissonner dans cet opus qui ne sait pas trop quoi raconter et recycle à peu près tous les clichés du genre: le prêtre traumatisé après un exorcisme raté, la novice pure et innocente, le folklore vaguement catholique pour l'imagerie... Les personnages se retrouvent bien vite à errer chacun dans leur coin et ne se posent guère de question (la première rencontre avec la mère supérieure devrait déjà les intriguer plus qu'elle ne le fait) et les scènes s'enchaînent sans parvenir à instaurer une véritable ambiance angoissante.

La distribution (dont Taissa Farmiga) fait des efforts méritoires pour ne pas trop se ridiculiser, bien que ce soit difficile compte-tenu de ce qu'on lui donne à faire (le prêtre qui passe sa première nuit enterré vivant par un démon n'a pas l'air plus secoué que cela au matin et commence à peine à se dire qu'il se passe des choses bizarres en ce lieu... mais bien sûr lui et la novice vont fouiner chacun dans leur coin malgré tout).

De plus, la manière de raccorder le tout avec les films Conjuring est de plus en plus maladroite (mais Conjuring 2 annonçait la couleur en introduisant déjà la Nonne de manière totalement hors-sujet juste pour vendre ce film-ci).

La Nonne, à force de recycler toujours les mêmes ficelles sans inspiration, évoque finalement, plus qu'un film, un train fantôme de fête foraine de seconde zone, on sait ce qui nous attend à chaque tournant, et les créateurs ont beau essayer de multiplier les apparitions pour faire sursauter, à la sortie on a toujours l'impression d'avoir perdu son temps en se disant qu'on aurait pourtant dû sans douter et qu'on ne nous y reprendra plus (jusqu'à la prochaine fois).

potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 30 Janvier 2019, 22:24bouillonnant dans le chaudron "Films".