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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who, saison 11 épisode 8: The Witchfinders
Le Docteur décide d'emmener son équipe assister au couronnement d'Elizabeth Ière, mais le TARDIS n'en fait une fois de plus qu'à sa tête et voilà nos héros à l'époque de son successeur, Jacques Ier Stuart, en pleine chasse aux sorcières.

Décidément, on progresse lentement, mais on progresse, cette fois-ci grâce à un épisode signé par une nouvelle venue, Joy Wilkinson. Ce n'est pas la première fois qu'il est question de sorcières dans Doctor Who, on se souvient des Carrionites de The Shakespeare's Code, mais il n'en sera pas question ici, et la menace sera moins inventive que des aliens utilisant des mots plutôt que des chiffres, ce qui en faisait des adversaires à la mesure du Barde. Néanmoins, The Witchfinders, troisième épisode historique de la saison, amène quelque chose que les deux autres, bien trop écrasés par la gravité de leur sujet, ne pouvaient se permettre: être tout simplement amusant à regarder (pas que les persécutions liées aux superstitions soient comiques, mais il y avait suffisamment de distance pour que cela passe).

Pour cela, on peut dire merci à Alan Cumming, qui cabotine joyeusement dans le rôle de Jacques Ier (et VI si on se place côté écossais). Cela confirme d'ailleurs une impression que j'avais eu à l'issue du premier épisode: le trailer classique de la suite de la saison ne m'avait pas excitée plus que ça, mais la liste des guests m'intéressait nettement plus. Sur le moment, j'avais mis cela sur le fait qu'on ne souhaitait pas en dévoiler trop sur le contenu de la saison (ce qu'avait tendance à faire la BBC ces dernières années) mais la suite des événements laissaient surtout à penser qu'il n'y avait pas grand chose d'excitant à voir, alors les acteurs venus faire coucou étaient des plus sympathiques. Cumming en fait donc des caisses mais cela fonctionne et pour autant, le scénario remplit sa fonction éducative en incluant des informations véridiques le concernant: il faisait vraiment une fixette sur les sorcières, le récit de son passé à Ryan est véridique (et le mélange entre pathos et comique marche bien dans cette scène, les violons en arrière-plan compris quel que soit le degré auquel on les prend), sans parler de son intérêt marqué pour ledit Ryan. De plus on ne tombe pas dans la facilité de lui offrir une transformation totale par la grâce d'un beau discours du Docteur.

Le Docteur, quant à elle, se souvient enfin de sa tendance à appliquer la ligne de conduite du "faîtes ce que je dis, pas ce que je fais", en plongeant à la rescousse d'une pauvre femme juste après avoir enjoint ses compagnons à ne pas intervenir. Vu sa passivité cette saison, cela fait du bien. Aussi, sa régénération féminine joue un rôle dans cet épisode, et même si l'on sent que cela met davantage en relief le manque d'autorité naturelle de cette incarnation, ce qui n'était pas forcément voulu, il fallait bien mettre cet aspect sur le tapis un jour ou l'autre dans un épisode historique, et puisqu'on aborde la question des sorcières, c'était indiqué (en revanche, même si elle n'est pas la première incarnation à faire du name-dropping, cela devient presque systématique et trop facile pour bien faire comprendre qu'elle a bourlingué et connait du beau monde...).

Quant à l'intrigue générale, comme la semaine dernière, elle ne restera pas dans les annales, avec une classique invasion alien déguisée (encore que cette saison, cela manquait un peu) et on devine immédiatement de qui il faut se méfier (et pas seulement parce qu'on se souvient de Siobhan Finneran pour sa manière mortelle de disposer des savonnettes sur le carrelage), mais elle est divertissante. On peut toutefois regretter que les effets spéciaux à la fin soient franchement douteux dans une série qui certes a toujours eu des moyens limités mais avait su sérieusement monter en gamme d'une saison à l'autre.

Joy Wilkinson remet le couvert pour l'épisode suivant, ce qui, à la vue de cette première incursion dans la série, n'est pas une mauvaise nouvelle.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 25 Novembre 2018, 23:47bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Campanita
Campanita
29-11-18
à 10:39

En effet, ça progresse lentement mais sûrement. L'aspect éducatif semble moins forcé au détriment du divertissement contrairement aux deux épisodes historiques précédents.

Mais y'a rien à faire, les antagonistes sont peu inspirés dans cette saison, j'ai presqu'envie d'une énième apparition de nos bonnes vielles poivrières de la mort qui tue^^ (ça ne sera pas pour cette saison à ce que j'ai compris). Aussi: je veux bien que la technologie de la prison des Morax soit antédilluvienne donc peut-être plus aussi efficace, mais pour qu'un simple coup de hache en vienne à bout et relâche l'apocalypse, leurs géoliers ont manqué d'anticipation. Mais je chipote là.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
29-11-18
à 11:30

Re:

Oui, niveau méchants, quitte à ne pas vouloir réutiliser de l'ancien, autant proposer de nouveaux antagonistes marquants (le pting était rigolo, mais on ne va pas loin avec ça). Vu le niveau, je regrette qu'on ne revienne pas au moins une fois à des valeurs sûres. Le Maître et les Cybermen ont été beaucoup utilisés pendant la période Capaldi, donc autant les mettre au repos quelques années, mais pour le reste, ça manque (sans parler des autres vilains de la série classique qu'on pourrait encore revisiter, je pense que les Axons peuvent avoir du potentiel par exemple. Remarque à ce stade, même j'ai presque envie d'un retour des Zarbi).

Sinon, je croyais qu'on devait montrer les Daleks une fois par saison pour une raison de droits, même sans faire un épisode autour d'eux (à moins que Rusty dans Twice upon a time suffise si on inclut le Christmas special de l'année dernière dans la saison 11).

  Campanita
Campanita
29-11-18
à 12:42

Re:

Personnellement, je rattache Twice Upon A Time à Capaldi et Moffat, même si la numérotation officielle l'inclut dans la saison 11, dans mon découpage mental ça ne colle pas, et je crois que beaucoup de personnes ressentent une rupture à cet endroit-là. Mais si c'est juste une astuce pour feinter la règle des Daleks qui doivent apparaître dans chaque saison, bah pourquoi pas.

J'imagine que tant qu'on ne regrette pas les Slitheen, ça ira.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
29-11-18
à 15:54

Re:

Alors tu vois, je me disais justement ce matin que dans Boomtown, Davies s'était bien débrouillé pour humaniser une créature aussi grotesque :-D (mais je n'ai pas revu l'épisode depuis des plombes, ça doit jouer. Et on pourra toujours placer la barre à l'Absorbaloff).

  leodagane
leodagane
30-11-18
à 10:46

J'attendais d'avancer un peu dans la saison pour me faire un avis, parce que je trouvais le début assez poussif... Et mon avis n'a pas beaucoup évolué. Cet épisode est pour moi l'un des meilleurs de la saison, mais dans une précédente il aurait juste été un épisode moyen, voire oubliable. Alors oui j'aime bien les nouveaux compagnons, le fait qu'ils soient trois permet d'apporter plusieurs personnalités différentes dans le récit, mais à part ça je trouve cette saison plate.
Sachant que j'ai regardé le double épisode "l'impossible astronaute" après "witchfinders" (hasard de la programmation de France 4) le contraste m'a sauté aux yeux ! Pourtant je ne suis pas fan de Matt Smith ni des Pond (mais je le suis de River). Dans cet épisode il y a les mémorables (!) Silence, une intrigue complexe, un plan hyper tordu mais hyper futé du Doctor pour battre les Silence, un fil conducteur avec les épisodes précédents et les suivants, bref, on ne s'ennuie pas une seconde, on a peur, on pleure, on jubile, et j'en passe !!!
Dans "witchfinders" on devine très vite qui sera le vilain de l'affaire, les "morts vivants" ne sont pas très effrayants (depuis walking dead, je suis vaccinée) et le tout est juste sympathique mais sans graine de folie ni trouille réelle ni tension.
Bref, je vais continuer à regarder par curiosité, mais pour moi Doctor Who a perdu tout son sel et c'est bien dommage.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
30-11-18
à 11:00

Re:

Oui, on est presque à la fin de la saison, et je n'arrive pas à voir, en comptant celle-ci et même en prenant en compte les épisodes écrits par Chibnall à l'époque de ces prédécesseurs, ce que ce dernier a apporté à la mythologie de la série: les créatures sont inédites, mais si peu mémorables qu'on ne voit pas qui aurait envie de les réutiliser pour les développer. Quand on compare au boulot de Davies pour relancer la série, la faire entrer dans le XXIe siècle tout en en gardant l'esprit particulier, où les créatures et les concepts apportés par Moffat, Chibnall, euh, quoi (même le Docteur femme, on lui a complètement mâché le travail pendant trois saisons).

Je ne suis pas une fan de la saison 6 mais au moins il y avait une volonté d'innover, là j'ai l'impression qu'on vise le plus grand public possible et c'est fade.

Je me suis fait la réflexion il y a quelques temps, mais ce qui manque aussi, ce sont des conflits entre compagnons et Docteur. Je ne veux pas qu'ils se sautent régulièrement à la gorge et que l'ambiance soit pourrie dans le TARDIS, ou avoir une Compagne type Peri Brown qui se plaint de s'ennuyer quand c'est calme puis que c'est dangereux quand les ennuis commencent et dont on se demande ce qu'elle fiche là, mais au moins dans la série moderne, si on remarque bien, il y a toujours un moment dans la saison où la Compagne doit s'opposer au Docteur parce que sa conduite ne va pas (Rose à la fin de Dalek, Martha à la fin de Gridlock quand elle découvre que le Docteur lui a menti sur Gallifrey, Donna régulièrement mais par exemple à Pompei, Amy et Rory avaient aussi des reproches à faire, en saison 8 Clara a dû amorcer une sortie pour que le Docteur s'explique et se calme un peu, en saison 10 on avait Nardole (et même Bill Potts est dérangée dans l'épisode 3 par son apparente indifférence face à la mort). Ça m'était en relief le côté alien un peu flippant du Docteur, mais aussi qu'il n'était pas parfait, et ça montrait que les Compagnes avaient de la personnalité .

Là, tout le monde est trop lisse pour que ça arrive. Du coup tout le monde est très sympathique, on ne peut rien leur reprocher concrètement, mais c'est assez insipide au final.

  Persis
Persis
01-12-18
à 00:04

Re:

Ça me fait du bien de lire tes recensions et commentaires.
Parce que je n'accroche pas du tout à cette nouvelle saison, au point de ne pas avoir visionné certains épisodes.
Mais je me suis laissée tentée par celui-ci, en me disant que mon impression pouvait changer mais ... non !
Ce n'est pas mauvais mais il manque un je-ne-sais-quoi : trop lisse, trop linéaire, manque de punch, de surprise.
Dans l'ensemble, trop gentillet et trop "déjà vu".
A la suite de ce nouvel épisode, France 4 diffusait "L'impossible Astronaute" ... Ce que j'ai pu voir de la nouvelle saison ne peut pas soutenir la comparaison. Où est passé le délire imaginatif, les compagnons piquants et rebelles ?
Je pense que trois compagnons c'est trop, du moins si longtemps.
On ne peut pas les comparer aux Pond et à River Song qui avaient du relief, de la répartie.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
01-12-18
à 09:54

Re:

Peut-être qu'un des problèmes au niveau du surplus de compagnons, ce n'est pas forcément leur nombre mais le fait qu'ils soient arrivés tous en même temps. C'était le cas avec Susan, Ian et Barbara que les spectateurs ont aussi découvert en même temps que le Docteur au tout début de la série, mais à l'époque, l'univers se mettait en place, le caractère du Docteur était difficile, et je pense que ça suffisait à intriguer même si les compagnons n'étaient pas très intéressants et charismatiques. Les quatrième et cinquième Docteurs ont aussi voyagé avec trois compagnons, mais il y avait souvent des allées et venue: Adric arrive quand le Docteur voyage avec Romana et K9, puis ces deux-là s'en vont et Nyssa et Tegan arrivent, puis Adric disparait et Turlough est introduit... Tous les compagnons ne pouvaient pas briller en même temps, mais déjà on échelonnait les présentations, ça permettait aussi de les mettre en valeur les uns après les autres. Là, les trois débarquent d'un coup, c'était peut-être trop, et quitte à avoir pas mal de compagnons, c'était l'occasion s'en faire venir du passé ou du futur (alors que quand il y en a un seul, apparemment la BBC rechigne à ce qu'il vienne d'ailleurs que du début du XXIe siècle), du coup ils auraient pu offrir d'autres points de vue vis-à-vis du Docteur.