Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Crown, saison 2 épisode 4: Beryl
Tandis qu'Elizabeth et Philip s'apprêtent à fêter leur dix ans de mariage, Margaret traîne sa déprime aux noces de ses connaissances. Jusqu'à ce qu'elle rencontre un mystérieux photographe.

Beryl est le premier épisode de la saison centré sur Margaret, qui était restée en retrait jusque-là. Si vous avez bien suivi les récapitulatifs précédents, vous savez déjà que c'est un personnage pour qui j'ai peu de tendresse, donc la perspective de la voir en vedette n'était pas très excitante, néanmoins on ne pouvait faire l'impasse sur la rencontre entre la princesse et Antony Armstrong-Jones, qui allait à terme introduire une première chez les Windors, mais ce sera sans doute pour la saison 3.

Encore un épisode sous le signe du mariage, et qui s'ouvre de façon logique sur l'un d'eux. Alors que la cérémonie à laquelle assistent Margaret et sa mère se déroule tranquillement, un motard roule à tombeau ouvert vers l'église.

On découvre vite que le motard en question est Matthew Goode, alias Antony Armstrong-Jones, qu'il est photographe, et sa manière de choisir des angles inattendus et de photographier des détails est là pour nous faire comprendre qu'attention, ce n'est pas un photographe traditionnel, c'est un Artiste.

Suit un bref échange silencieux entre lui et Margaret, la princesse le regardant l'air de se demander qui est cet insolent ver de terre qui la fixe, l'autre pas plus impressionné que cela prenant un cliché d'elle avec désinvolture avant de passer à une autre cible.

Lors des festivités qui suivent, Margaret et un de ses potes, Billy Wallace, qui s'ennuie tout autant qu'elle, regardent le couple d'heureux mariés se faire tirer le portrait par l'inénarrable Cecil Beaton et échangent leurs désillusion sur la noble institution du mariage.

Inspiré par l'occasion, Billy Wallace demande à Margaret de l'épouser. Après tout, ils sont amis, il est acceptable aux yeux de la famille royale, qu'attendre de plus? On a vu des mariages réussir sur cette simple base, inutile de se bercer d'illusions romantiques.

Margaret n'est pas transportée d'enthousiasme, il faut reconnaître qu'il n'y a pas de quoi l'être, mais le fait qu'elle évite le baiser de Wallace ne décourage pas ce dernier, et finalement, Margaret laisse faire plus qu'elle n'accepte la proposition, ce qui présage mal de la suite.

Le couple royal, lui, est désormais complètement encroûté dans ses habitudes à la façon dont ils sont filmés lisant cote-à-cote comme des petits vieux. Elizabeth raconte que sa mère lui a livré une théorie à elle: les dix premières années du mariage ne sont qu'un échauffement, puis survient une crise et une fois celle-ci surmontée, le vrai mariage commence. Dans le cas de la Queen Mum, la seule crise que son couple a dû surmonter est celle de l'Abdication, et on ne peut pas dire que c'était une crise conjugale à proprement parler, mais elle et son mari ont du se serrer les coudes comme jamais, donc je suppose que ça marche. Et que quand elle parle d'une décennie, elle compte large.

Quoiqu'il en soit, Elizabeth et Philip ont eu leur crise, l'ont surmontée et maintenant que se profilent justement leurs dix ans de mariage, pourquoi ne pas marquer le coup par une petite fête?

Philip accepte et sur ses entrefaites, Margaret téléphone pour raconter à sa sœur qu'elle ne sait trop comment, elle est plus ou moins fiancée à Billy Wallace. Donc est-ce qu'Elizabeth lui donnera sa bénédiction, cette fois-ci?

La reine accepte avec empressement, et en fait ça tombe à pic: puisqu'elle et son mari vont organiser une sauterie à l'occasion de leur anniversaire de mariage, on annoncera les fiançailles de Margaret durant celle-ci. Affaire réglée, même si Margaret n'a clairement pas la joie qu'elle arborait quand Elizabeth ne voyait aucune objection à son union avec Townsend, et que Philip n'est absolument pas impressionné par le choix de l'heureux élu. La suite va lui donner raison, et sans tarder.

Avant cela, on assiste à une scène où Elizabeth, Philip et le couple MacMillan regardent un reportage sur Spoutnik, manière d'ancrer un peu plus la série dans la grande Histoire, mais pas seulement car on a un autre point mariage, le grand thème de l'épisode. Après une simple question d'Elizabeth, MacMillan se lance dans une longue explication, ignorant toute tentative de la reine pour reprendre la parole, quitte à l'interrompre à plusieurs reprises.

Le mépris de Mrs MacMillan pour son époux est totalement palpable, on sent qu'elle a bien envie de dire qu'elle n'a strictement aucun rapport avec ce boulet, d'ailleurs qui est-il, elle ne le connait même pas. On en profite pour saluer Sylvestra Le Touzel, qui depuis ses débuts gamine dans The Mind Robber, l'épisode le plus barge de la période Patrick Troughton de Doctor Who, est passée dans à peu près toutes les séries britanniques possibles, de l'inévitable adaptation de Jane Austen à The Thick of It.

MacMillan pontifie notamment sur l'importance de renouer des liens avec les États-Unis après la crise de Suez, la relation du Royaume-Uni et des USA étant comparable à un mariage, avec des hauts et des bas, mais toujours solide. L'occasion pour Elizabeth d'en placer enfin une: elle a entendu dire que dans le mariage, l'écoute était aussi importante. MacMillan a encore suffisamment de jugeote pour comprendre qu'on le remet gentiment mais fermement à sa place, et Philip ne peut s'empêcher de se marrer. On le comprend, Elizabeth II remet les vieux schnoques à leur place en une phrase, c'est toujours plus fun qu'Elizabeth II prend sur elle.

Les MacMillan quittent Balmoral et on découvre que leur mariage est un peu particulier, puisque Harold doit déposer son épouse chez l'amant de celle-ci. Elle lui promet que cette fois, elle va mettre fin à cette relation et qu'ils vont prendre un nouveau départ, mais MacMillan n'y croit guère. Ce n'est visiblement pas la première fois que Dorothy MacMillan prend cette résolution, pour ne jamais la tenir.

Pour Margaret, c'est séance photo, sous l'objectif de Beaton évidemment, mais elle est lasse des crinolines et des clichés de contes de fées. Sa demoiselle de compagnie en est d'accord, pour elle les portraits des membres de la famille royale doivent évoluer avec le temps pour montrer la complexité du sujet.

Les très conservateurs Beaton et Queen Mum trouvent cette opinion grotesque. Pour la Queen Mum, le peuple ne demande pas de la complexité de leur part. Beaton n'a pas de citations classiques à fournir, mais se lance dans un vibrant discours sur la ménagère ordinaire et forcément vaguement moche qui après une journée de dur labeur va tomber sur une photo de Margaret et avoir immédiatement envie de se faire coquette. Elle n'est pas là pour être complexe mais pour vendre du rêve aux bonnes gens, être un idéal.

Billy Wallace, de son côté, s'amuse davantage, bien davantage, et est le centre des attentions féminines.

Ce qui déplait souverainement à un autre membre de la compagnie, Colin Tennant (aucun rapport).

Le lendemain, alors qu'elle se prépare pour la réception où l'annonce de ses fiançailles doivent être faites, Margaret est appelée en catastrophe au chevet d'un Billy Wallace blessé à la jambe.

Bien pompette, Wallace raconte joyeusement à Margaret comment Colin Tennant l'a provoqué pour un duel au pistolet, à l'aube, à l'ancienne. Heureusement, plus de peur que de mal, ce n'est qu'une égratignure.

On a droit à un flash-back pour illustrer la scène et découvrir que Wallace a affronté son destin avec beaucoup moins de panache qu'il essaie de le faire croire à Margaret. Celle-ci n'est d'ailleurs guère en admiration et veut surtout savoir la raison de la querelle. Wallace ne pense même pas à cacher que depuis qu'on sait qu'il est fiancé à la princesse, il est devenu beaucoup plus intéressant aux yeux des jeunes femmes de son entourage, et qu'il en profite bien, ce qui a agacé Tennant.

Margaret le jette alors bien proprement. Comme elle est explicitement plus teigneuse que sa grande sœur, il est moins surprenant de la voir sonner les cloches de quelqu'un et donc quelque part moins jouissif, mais c'est une bonne rupture avec un blaireau de compétition. Il voit bien son expression de dégoût et de déception quand elle le regarde, là? Il peut s'y habituer, toutes les femmes qu'il va fréquenter finiront avec la même tôt ou tard.

Elle l'a au moins échappé belle. Apparemment, il a effectivement été question que Wallace et Margaret se fiancent jusqu'à ce que, tellement assuré que les fiançailles seraient annoncées quoi qu'il fasse, il lui raconte qu'il avait eu une brève aventure. En revanche, le duel semble être une invention. Wallace s'est marié quelques années après et Margaret était une des invitées aux noces, donc ils n'ont pas du rester en mauvais termes malgré tout. Fin du point Paris Match.

Elizabeth apprend juste avant le début du repas que pour les fiançailles, c'est finalement niet, ce qui évite au moins une situation embarrassante, et on écoute donc le discours de Philip en riant poliment à ses blagues pas spécialement drôles et en portant un toast à son petit chou (en français dans le texte), la reine.

Margaret s'efforce de faire bonne figure mais le bonheur apparent des autres quand on est victime d'une nouvelle déconvenue remonte rarement le moral.

S'ensuit une séquence Bridget Jones de retour du réveillon chez ses parents, avec moins d'All by Myself et davantage de cris de rage, de savatage de meubles et de vêtements et objets jetés de tous les côtés de sa chambre (qu'elle n'aura pas à ranger elle-même, c'est bien pratique).

Cela dit, Margaret et Billy Wallace l'ont probablement échappé belle quand on voit ce que le mariage des MacMillan donne. Le Premier ministre surprend en effet une conversation entre sa femme et l'amant de celle-ci où elle confie qu'elle ne supporte pas son mari, elle a beau essayer, c'est carrément physique.

Le lendemain, Queen Mum débarque chez sa cadette pour lui faire choisir parmi les photos que Beaton a pris d'elle celle qu'elle préfère, et tenter de la consoler en si prenant très mal, à base de phrases creuses telles "un de perdu, dix de retrouvés" et de noms de fiancés potentiels. On se demande tout de même comment elle a pu être un tel soutien pour son mari quand on voit à quel point elle manque de psychologie dans neuf scènes sur dix où elle apparait.

Après son départ, Margaret supplie donc sa dame de compagnie de l'inviter à une de ses fêtes pour lui changer les idées. Tout ce qu'elle demande est de rencontrer des gens intéressants et que sa mère ne connait pas.

Aussitôt dit, aussitôt fait et Margaret est présentée aux autres convives comme l'invitée exceptionnelle de la soirée.

Présentation qui n'arrache qu'un distrait "ah oui, salut" de l'assemblée avant que tout le monde se replonge dans leurs conversations.

Il en est de même durant le dîner où personne ne fait mine de s'intéresser à Margaret juste parce qu'elle est princesse. Et on sent bien qu'elle n'en a pas l'habitude, à voir comme elle attend qu'on se tourne vers elle avant de constater que les gens sont plus concentrés sur le contenu de l'assiette que sur sa petite personne. Que sa sœur passe avant elle à cause du protocole, elle s'y attend, mais ne pas avoir la vedette quand elle est seule en piste, c'est une première.

Après le repas, elle est néanmoins abordée par Armstrong-Jones qu'elle met un moment à reconnaitre, et il lui présente la compagnie hétéroclite qui les entoure. Par exemple, un type du nom de Ken Russell qui réalise pour la BBC, ou une actrice qui a tout abandonné pour épouser le politicien le plus ennuyeux du monde: John Profumo (tatatiiiin).

Bien que Tony ne fasse pas preuve de la déférence à laquelle Margaret est habituée, au moins lui accorde-t-il son attention et le courant passe bien.

L'intérêt de Margaret est d'autant plus piqué qu'elle découvre les portraits réalisés par Armstrong-Jones, moins traditionnels que ceux de Beaton. Ce qui lui donne l'idée de poser pour lui.

Lors du thé suivant avec Elizabeth, Margaret lui parle de cette étonnante rencontre. Du fait qu'elle pensait au départ que Tony était gay, mais que d'après sa dame de compagnie, il est "beaucoup trop intéressant pour être simplement gay". Du fait qu'il semble éprouver un profond mépris pour la famille royale et ce qu'elle représente et qu'elle le trouve dangereux. Que donc, en toute logique, elle a envie de le revoir. Elizabeth ne dit pas grand chose mais a l'air de penser la même chose que le spectateur: "euh, oui, est-ce vraiment une bonne idée?".

Comme convenu, Margaret se rend dans l'atelier de Tony, qui s'empresse immédiatement de la faire tourner en bourrique. Il lui dit de l'attendre quelques minutes, il a un truc à régler à l'étage, et il la fait poireauter en fumant un clope et donnant quelques coups de marteau ici et là pour qu'elle se demande bien ce qu'il fabrique sans oser le rejoindre. C'est farce.

Après cet interlude où ils entretiennent dans leur coin leur tabagisme respectif, Tony estime que la blague a assez duré et se met au travail, et tandis qu'il la photographie, commence à questionner la princesse sur Peter Townsend et arrange un peu sa tenue, en lui découvrant notamment les épaules.

Tony lui demande si Townsend était aussi barbant qu'il en avait l'air, et Margaret prend joliment sa défense:"He was decent and old-fashioned. Easy qualities to mock. Easy to miss, too.">

On ne refait pas l'Histoire, mais je ne suis pas convaincue que le mariage entre Margaret et Townsend, s'il avait été autorisé, aurait tenu sur la longueur, et je ne suis pas une fervente partisane de la théorie des contraires qui s'attirent, mais je trouve intéressant que quelqu'un d'aussi volatile que Margaret ait été attirée par le côté pantouflard de Townsend tandis que la sage Elizabeth a insisté pour épouser un électron libre.

Lorsque Tony lui demande si Townsend lui manque, Margaret avoue "quelques fois" et c'est ce moment que le photographe saisit et qui le satisfait.

La séance achevée, Tony l'invite à boire un coup dans sa pièce secrète à l'étage, où c'est l'occasion d'aborder encore une fois le sujet du couple MacMillan, puisque Tony a pris en photo leur fille. Enfin, leur fille, rien n'est moins sûr.

Tony montre ensuite à Margaret un de ses projets artistiques: il fait signer au diamant un miroir à ses visiteurs, sous un surnom, et propose à la princesse de laisser à son tour sa trace. Pourquoi ne signerait-elle pas Beryl?

Le choix du surnom par Tony vient du fait que béryl rime avec péril, peut-être juge-t-il Margaret aussi dangereuse pour lui que l'inverse, allez savoir. Il y a peut-être une symbolique autour du béryl que l'on pourrait relier à Margaret, mais je sèche.

C'est le moment de développer le cliché, et ce qui se dévoile à Margaret est exactement ce qu'elle cherchait. Aussi décide-t-elle de l'envoyer à une adresse qui restera mystérieuse jusqu'à la dernière scène.

Après quoi on a un parallèle entre Elizabeth qui raccompagne des dignitaires malaisiens après un énième dîner protocolaire ennuyeux comme la mort avant d'aller se coucher et Margaret ramenée chez elle à moto par Tony à tout berzingue dans les rues de Londres et finissant la soirée en dansant dans sa chambre, rendue toute euphorique par cette expérience nouvelle.

Il est l'heure de découvrir le destinataire du cliché envoyé par Margaret: le Times, en toute simplicité, qui se fait une joie de le publier. Ce qui donne lieu à un tour d'horizon de réactions variées, mais principalement choquées.

On commence par Michael Adeane:

On fait un saut en France où les Thénardier, pardon, le duc et la duchesse de Windsor, se rappellent à notre bon souvenir et sont toujours ravis de voir un membre de la famille royale sortir du rang et faire jaser:

Ce qui me permet de redire à quel point j'adore Alex Jennings dans ce rôle, même pour une petite apparition comme celle-ci, je suis partagée entre l'envie de rire et d'arracher les yeux du personnage.

Quand on parle de ces deux zouaves, Lascelles n'est jamais loin derrière, tout en désapprobation et un simple grognement qui suffit à dire "je ne peux pas tourner le dos deux secondes sans que cette famille parte en sucette".

Cecil Beaton est sans doute le plus choqué de voir une photo pareille à la place de ses respectables portraits crinolinés et naphtalinés.

Philip, en revanche, trouve tout cela très amusant et à son goût:

Elizabeth en revanche est perturbée:

Pensez-donc, on pourrait croire que sœurette a posé nue!

C'est précisément ce qui amuse tant Philip, mais il a assez de plombs dans la cervelle pour savoir qu'il vaut mieux garder ses sourires et ses réflexions pour lui:

Contrairement à ce que montre l'épisode, Armstrong-Jones n'était pas un complet étranger pour la famille royale puisqu'à cette époque il s'est occupé des portraits officiels d'Elizabeth et Philip pour leur tour au Canada, bref, ce n'était pas autant un outsider qu'on le présente, et la fameuse photo de Margaret n'était pas une surprise pour le reste de la bande. Mais cette licence artistique annonce tout de même une évolution des mœurs et de la représentation des têtes couronnées, ainsi que la volonté de Margaret d'échapper aux carcans de sa vie de princesse, donc ça se justifie bien.

Pour ce qui est de l'épisode lui-même, en tant qu'épisode-capsule, il n'y a pas grand chose à lui reprocher, et les amateurs du personnage de Margaret ont tout lieu de pouvoir l'apprécier à loisir mais de mon côté, comme elle n'est pas ma tasse de thé, je suis encore restée à la porte, en admirant mais de l'extérieur. En revanche, Margaret est un bon moyen pour illustrer l'arrivée imminente des Swinging Sixties, ce qui m'intéresse davantage que la princesse elle-même et pour cela au moins, ça valait le coup.

Le point corgis: peu d'Elizabeth, et fatalement, aucun corgis à l'horizon. Il faut que la série se reprenne.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 22 Septembre 2018, 15:34bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".