Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Flowers, saison 2
Maurice Flowers soigne sa dépression tandis que son épouse rédige un livre sur la question. Pendant ce temps, Amy découvre l'existence d'une terrible malédiction familiale et Donald lance son entreprise de plomberie.

La première saison de Flowers avait le mérite de sortir du tout-venant, mais n'était pas toujours déconcertante dans le bon sens du terme. Peut-être étais-je désormais avertie, peut-être Will Sharpe a-t-il atténué l'étrangeté de l'ensemble, toujours est-il que cette saison 2 est mieux passée.

Bien qu'il y ait toujours un aspect grotesque qui prête à sourire, on ne semble plus essayer d'en faire une comédie noire et l'aspect dramatique est davantage mis en avant, ce qui peut expliquer que cela passe mieux. On peut reprocher à Donald d'avoir le même parcours qu'en saison 1, à être odieux et glauque tout le long jusqu'à la fin de l'avant-dernier épisode où il dévoile plus d'humanité et d'intérêt pour les autres et en devient touchant. Shun a aussi du mal à s'intégrer (je ne parle pas du personnage à son pays et sa famille d'adoption mais bien à l'intrigue), au point de se demander s'il n'est pas encore là uniquement parce que le scénariste le joue. La fin de saison éclaire un peu les intentions de Sharpe, et c'est tout à fait tragique encore une fois, mais le personnage n'a que rarement fonctionné et c'est dommage.

Ce que l'on ne peut pas enlever à la série, en tout cas, c'est son esthétique, que ce soit la façon de filmer la nature où les nombreuses illustrations qui agrémentent le récit, dans des styles différents. De plus, le fil rouge de la malédiction était plutôt intéressant, et permet au travers d'Amy, comme avec Maurice, d'explorer le thème de la dépression et plus largement des troubles mentaux, et encore une fois derrière une galerie de personnages bizarroïdes, cela sonne juste.

C'est également une fois très bien interprété et on retrouve avec plaisir dans un second rôle Harriet Walters, bien loin de ses habituelles crinolines.

Malgré ses imperfections, Flowers émerge tout de même du lot par sa bizarrerie, et mérite qu'on tente l'expérience même si on ne peut assurer que le charme opère largement.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 14 Juillet 2018, 10:54bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".