Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire, saison 2
Privés de membres éloignés de leur famille pouvant leur servir de tuteurs après le funeste destin des précédents, Violette, Klaus et Prunille Baudelaire sont envoyés dans un pensionnat sinistre. Dans leur malheur, ils vont néanmoins se trouver des compagnons de galère, mais le Comte Olaf est toujours à leurs trousses.

Après une première saison couvrant quatre tomes de la série de romans de Lemony Snicket, la seconde poursuit sur la même lancée, cette fois-ci avec cinq nouvelles mésaventures, toujours adaptées en deux épisodes chacune. Comme je n'ai pas repris ma lecture qui avait stoppé après l'étape du pensionnat, j'ignore quelles sont les libertés prises par l'adaptation, mais cette deuxième saison est exactement dans la lignée de la première, donc je suppose que c'est très fidèle avec peut-être plus de temps consacrés à tout ce qui concerne la société secrète.

De ce fait, les qualités et les défauts n'ont pas vraiment variés. Au rang des qualités, la direction artistique est toujours aussi réussie, et j'ai particulièrement apprécié le penthouse des épisodes 3 et 4, étant donné que dès qu'on me donne une dose d'Art Déco, je suis contente. Le casting est toujours solide (bien que Neil Patrick Harris semble par moment recourir au playbook de Barney Stinson) et bénéficie de l'arrivée dans des rôles plus ou moins importants de Tony Hale, Lucy Punch ou encore Nathan Fillon.

Parmi les défauts, cette saison souffre toujours d'un petit manque de rythme et du côté statique de scènes qui se veulent échevelées. Les épisodes 5 et 6 sont peut-être les plus faibles, car c'est un peu le moment où l'on arrive à bout de patience face à l'aspect répétitif du parcours des orphelins Baudelaire et où la stupidité et l'inutilité de la plupart des adultes n'est plus amusante ou frustrante mais carrément insupportable. Heureusement, c'est aussi à l'issue de cette partie que l'histoire bascule enfin et que l'on arrête de faire passer les Baudelaire de tuteurs en tuteurs pour les retrouver en cavale, ce qui change légèrement la dynamique.

On continue également de développer les pistes liées à la société secrète et si là encore le fait que chaque fois que les héros sont sur le point d'obtenir une information cruciale on la leur arrache brutalement peut lasser, on avance néanmoins bon gré mal gré.

Une troisième et ultime saison est déjà commandée, ce qui annonce une conclusion qui ne n'exploitera pas le filon plus que nécessaire, ce qui est déjà une bonne chose. La nouvelle tournure que prend l'intrigue laisse aussi espérer que certains problèmes seront atténués, à défaut de totalement disparaître.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 2 Avril 2018, 11:14bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".


Ingrédients :

  Campanita
Campanita
30-04-18
à 17:04

La majeure différence avec les bouquins, c'est que les histoires de complots et de sociétés secrètes sont introduits plus tôt et sont, à mon sens, mieux intégrés. Tout comme le côté méta avec Snicket et Béatrice. C'est je trouve une qualité ajoutée, ça casse le côté répétitif en tous cas. Notamment, la promotion d'Olivia Caliban était une bonne surprise (dans les livres, il n'y a qu'une seule Madame Lulu et elle n'apparaît que dans le neuvième tome. De quel côté du schisme elle se situe est plus ambigu par contre). Surtout si c'est pour montrer une bibliothécaire qui s'éloigne des clichés.
Par contre, les personnages adultes sont assez exaspérants. Soit ils sont maléfiques, soit ils sont bien intentionnés mais inutiles et stupides(même si on pourrait argumenter que certains d'entre eux représentent des traits de caractères réalistes mais exagérés: Jérôme qui ne conteste rien parce qu'il veut éviter les conflits, Hector qui veut fuir les responsabilités, Hal qui colle tellement aux règlements qu'il ne consulte même pas les archives qu'il classe). Et si jamais un personnage adulte n'est ni méchant, ni bête, ni inutile, on devine qu'il va tôt au y passer.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
30-04-18
à 18:01

Re:

En effet, tout ce qui concerne la société secrète donne un fil rouge qui permet un peu d'aller au-delà des histoires des gamins contre le comte Olaf, ça donne une raison supplémentaire de suivre quand il arrive qu'on sature un peu du reste.

D'accord aussi pour les adultes, en littérature jeunesse ils doivent toujours prendre du retrait pour que les jeunes héros se débrouillent et que les adultes ne soient pas une solution toute trouvée à leurs problèmes, mais en général, on cherche à amener un moyen crédible pour qu'ils soient indisponibles, ils peuvent être stupides ou distraits de temps en temps mais pas systématiquement. Là, le curseur est poussé très loin sans doute avec une volonté de parodier le trope en l'exagérant au maximum, mais au bout d'un moment c'est difficilement supportable.