Vallon est désormais au service de l'Empire byzantin, et se voit confier comme mission de mener une expédition jusqu'en Chine pour en ramener le secret du "feu divin", une poudre aux propriétés explosives. Accompagné de vieilles et de nouvelles connaissances, Vallon se lance dans un voyage semé d'embuches.

Le Feu Divin est la suite de La Quête, gros roman où Robert Lyndon baladait son groupe de héros de France jusqu'au Groenland puis en Anatolie pour payer la rançon d'un seigneur qui n'en méritait pas tant. C'est avec plaisir que l'on retrouve les survivants du périple, neuf ans plus tard.

Encore une fois, on est convié pour un long parcours, encore plus à l'Est puisque comme l'indique l'accroche de la couverture, les protagonistes vont parcourir la Route de la Soie. La donne a un peu changé puisqu'au lieu d'un groupe restreint d'individus Vallon dirige un véritable bataillon, mais on retrouve ce qui faisait le charme du précédent roman historique: des protagonistes au caractère bien marqué et différent qui malgré les tensions parviennent à s'accorder, de l'aventure, un monde violent sans que cela ne devienne non plus horriblement glauque et sans points d'accroche.

Il y a quelques éléments qui sentent le rebattu comme la relation conflictuelle avec le fils perdu qui a de bonnes raisons d'en vouloir à son père mais qui est tout de même tête-à-claques, ou le personnage cliché de la bohémienne forcément sensuelle, farouche mais possessive. De plus, comme dans La Quête, on passe beaucoup de temps à décrire les premières étapes du voyage pour ensuite accélérer le tempo dans la dernière ligne droite, et la fin est abrupte.

Néanmoins, il n'y a aucun temps morts et les quelques 900 pages se tournent vite. De quoi espérer retrouver Vallon et les amis qui lui restent pour une troisième aventure.