Andy est désormais père de famille, mais n'a pas pour autant abandonné son hobby et continue d'arpenter la campagne anglaise avec Lance à la recherche de pièces de valeur. Il cherche néanmoins du travail tandis que Lance tente de renouer contact avec sa fille.

Alors que la fin de la première saison laissait entrapercevoir un trésor saxon enterré dans un champ où les héros avaient leurs habitudes, cette deuxième saison s'ouvre sur un petit flash-back montrant le fameux trésor être enseveli. On sait donc que ce sera un des fils rouges des nouveaux épisodes (les six habituels et un Christmas Special) et n'était donc pas une simple conclusion ironique de la saison 1.

Avant de voir un des protagonistes toucher le gros lot, et ce qui s'ensuit, on retrouve avec plaisir ce petit monde à la fois paisible et décalé, alors que Lance et Andy ont quelques problèmes à régler entre deux chasses au trésor. Lance s'est tiré d'une relation déséquilibrée tandis qu'Andy doit cultiver celle qu'il a avec Becky. Si leur histoire comporte quelques bons moments (l'entretien d'embauche), sa conclusion est prévisible car on se doute que le status quo sera encore maintenu un moment de leur côté.

Un nouveau personnage se joint à la galerie d'hurluberlus gentiment décalés pour jouer un temps les troubles-fêtes, mais les anciens sont presque tous de retour, y compris l'équipe rivale formée par "Simon et Garfunkel", mais aussi le fermier bizarre, le temps d'une scène.

On est en territoire familier sans pour autant avoir l'impression qu'on tourne en rond et en retirer un sentiment de lassitude. Le format court y contribue, mais l'ambiance tranquille qui se dégage de l'ensemble, malgré une tristesse qui affleure de temps en temps, rend le tout toujours agréable à suivre.

Mackenzie Crook offre donc une saison 2 dans la lignée de la précédente, toujours tendre envers ses personnages, et qui constitue une agréable respiration entre deux séries qui aiment à torturer leurs protagonistes dans des univers hostiles.