Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The OA, saison 1
Prairie, une jeune femme portée disparue depuis sept ans, réapparait, en état de choc. Ses parents se précipitent à son chevet et découvrent avec stupeur que Prairie, aveugle à l'époque de sa disparition, y voit désormais.

Depuis quelques années, on a une vague de séries, policières généralement, se concentrant sur la disparition de jeunes gens et la manière dont le drame bouleverse toute une communauté, tandis qu'on essaie de découvrir qui est responsable. Coïncidence ou non, en contrepartie apparaissent désormais des séries qui à l'inverse montrent une personne disparue revenir et comment cela bouleverse toute une communauté, tandis que l'on essaie de démêler ce qui c'est passé. Néanmoins, loin d'être une simple version américaine de Thirteen, The OA commence d'emblée avec un gros mystère: la guérison de l'héroïne pendant son absence.

Co-créée par Zal Batmanglij (aussi réalisateur) et Brit Marling (qui incarne aussi Prairie), The OA se détache donc vite d'un énième thriller psychologique pour verser dans le fantastique, mais son aspect atypique peut facilement créer le rejet.

En effet, la saison se partage entre le récit de Prairie sur sa captivité et l'évolution du petit groupe qui se forme autour d'elle et qu'elle a réuni dans un but précis. En parlant de ce groupe, tout le monde ne se voit pas accorder la même importance, ce qui est un peu dommage, et seule la prof et le délinquant émergent du lot. On se retrouve cependant de ce côté avec des personnages malheureux pour une raison ou une autre et pas forcément facilement attachants (Steve en particulier) mais qui parviennent à le devenir à la longue.

Ce qui risque surtout de faire sortir totalement le spectateur de la série est le traitement de tout ce qui est surnaturel. En effet, les visions durant les passages d'EMI sont délibérément kitsch et le plus déconcertant (qui fera sombrer The OA dans les tréfonds du ridicule pour certains) est le recours à une chorégraphie de danse contemporaine dans un cadre qui semble à première vue ne pas y correspondre du tout.

Néanmoins, si le rythme lent, certains personnages agaçants et les partis pris peuvent rebuter, The OA a au moins le mérite d'essayer de proposer autre chose sur le thème de la disparition/réapparition dans une petite ville.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 18 Décembre 2017, 12:14bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".


Ingrédients :

  Vert
23-12-17
à 17:36

J'ai bien aimé cette série mais c'est très particulier en effet (à l'image de Another Earth où on retrouve la même actrice/scénariste d'ailleurs)

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
23-12-17
à 17:41

Re:

Je ne connaissais pas du tout l'actrice avant ça. En tout cas, c'est cool qu'elle puisse s'écrire des projets atypiques.