Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Baby Driver
Baby est un conducteur hors-pair, dont les talents sont utilisés par les braqueurs de banque pour fuir le lieu du crime. Souffrant d'acouphènes sévères après un accident, il noie le bruit sous une musique qui rythme toutes ses actions.

Après avoir conclu sa trilogie Cornetto et avoir vu son projet de réaliser Ant-Man avorter, Edgar Wright revient à un film original, dans le sens où il n'est ni un remake, ni une adaptation. L'intérêt repose en grande partie sur la mise en scène, puisque les actions des personnages à l'écran, les idées visuelles, doivent correspondre au poil aux chansons de la bande-son, comme dans une comédie musicale où l'on aurait remplacé les pas de danse par le passage des vitesses.

De ce point de vue, le film est une belle réussite et gagne son pari, que ce soit au travers de sa scène d'ouverture, ou plus tard dans un sprint accompagnant le Hocus Pocus de Focus.

L'intrigue de base est simple, le héros veut raccrocher pour refaire sa vie avec la jolie fille qu'il vient de rencontrer, mais il est forcé d'accepter un nouveau contrat. Le couple formé par Ansel Elgort (que je découvre ici et qui est très bien) et Lily James est charmant, mais il est tout de même dommage que la jeune fille soit la plupart du temps aussi passive, suivant Baby sans vraiment remettre en cause ce qu'il fait.

Il y a également quelques facilités d'écriture, comme un personnage qui révèle une fibre fleur bleue au moment opportun parce qu'il fallait bien que les héros reçoivent de l'aide, mais également quelques surprises (le personnage qui va donner le plus de fil à retordre n'est pas forcément celui que l'on croit, même si c'est annoncé en amont).

En plus du couple principal, l’interprétation est solide et l'on a même droit à une apparition de Paul Williams.

Edgar Wright livre à nouveau un film qui met de bonne humeur, à la mise en scène particulièrement maîtrisée, mais j'avoue avoir plus d'attachement pour ses films avec Pegg et Frost, même Le dernier pub avant la fin du monde pourtant moins abouti. Baby Driver n'en demeure pas moins un divertissement de qualité, mais un peu comme Dunkerque, il m'a laissé le même sentiment d'un tour de force dans son genre, mais auquel il manque un petit quelque chose pour être émotionnellement impliquée.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 22 Juillet 2017, 10:56bouillonnant dans le chaudron "Films".