Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Wonder Woman
Diana a grandi sur l'île de Themiscyra, coupée du reste du monde, au milieu de ses consœurs amazones. Lorsqu'elle sauve la vie d'un agent secret américain poursuivi par des soldats allemands, elle apprend qu'une guerre d'une ampleur sans précédent fait rage depuis quelques années. Convaincue qu'Arès, dieu de la guerre, est responsable du conflit, elle décide d'aller le combattre pour ramener la paix sur Terre.

Je ne suis pas une grosse consommatrice de films de super-héros, et je ne cherche pas à me mettre à jour, aussi n'ai-je vu que deux films issus du Marvel Cinématique Universe tandis que Wonder Woman est ma première incursion dans une adaptation DC depuis The Dark Kight Rises. Le résultat est inégal mais extrêmement sympathique. La première partie à Themiscyra est sans doute la plus réussie, permettant de bien poser le personnage dans des décors bien mis en valeur et qui changent un peu des mégapoles. Une fois Diana et Steven à Londres, le déroulement et l'esthétique deviennent plus convenus ce qui est dommage.

À la réalisation, Patty Jenkins livre un travail carré mais les scènes d'action bien qu'efficaces, ne reculent pas devant quelques effets à la Zack Snyder. Parce que Jenkins aime ça ou pour donner une unité à la saga, quitte à ne pas imposer sa propre patte, je l'ignore, mais ce n'était pas trop présent pour devenir agaçant.

Dans le rôle principal, Gal Gadot a la tête de l'emploi et rend perceptible la naïveté du personnage sans la rendre cruche pour autant. Chris Pine fait un bon contrepoids, et comme pour les Star Trek, je me dis toujours en le voyant en photo que ça ne va pas le faire pour qu'au final il soit très bien. Au niveau des seconds rôles, on a droit à une jolie galerie, que ce soit côté Amazones ou humains (mention spéciale à Lucy Davis que je n'avais pas reconnue) malgré l'aspect un peu cliché de certains personnages.

Malheureusement, le film n'est pas sans défauts. Difficile de ne pas voir arriver des révélations à des kilomètres (la tueuse de Dieu), l'affrontement final tourne au combat Dragon Ballesque avec un Arès joué par un acteur que j'apprécie énormément mais qui aurait dû rester entièrement casqué une fois son identité connue, car il a la tête de l'emploi pour maintenir sa couverture, beaucoup moins en belliqueuse divinité hellénique. Quant à la morale finale, elle est tout à fait honorable mais assenée bien trop lourdement pour ne pas donner envie de rouler des yeux.

Malgré un petit coup de mou lors de la séquence londonienne, les 2h20 du film passent sans problème et fait passer un très bon moment. Voir une super-héroïne évoluer dans le cadre de la Grande Guerre change un peu (bon, on avait eu aussi Captain America durant la suivante, certes). Pas forcément de quoi me convaincre de suivre Diana dans ses autres aventures maintenant que l'effet de découverte est passé, mais je pense revoir cet opus là avec plaisir.
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 6 Juillet 2017, 23:10bouillonnant dans le chaudron "Films".