Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Alien: Covenant
L'équipage du Covenant est chargé d'emmener 2000 colons et des embryons sur une nouvelle planète, quand un signal les détourne de leur route. Atterrissant sur une planète a priori parfaitement adaptée pour eux, ils vont rapidement être confrontés à des formes de vie hostiles.

Il y a quelques années, Prometheus était arrivé sur les écrans avec des promesses alléchantes (retour dans l'univers d'Alien, belles images, plein de mystères et un peu d'horreur) et s'était révélé très confus dans ses intentions (pas une préquelle d'Alien, mais en fait si, mais en fait non, mais en fait vous saurez tout dans le prochain épisode) et en ajoutant la stupidité profonde du comportement de la plupart des personnages, malgré le nombre d'entrées, ce qui devait être le premier volet d'une trilogie avait été vertement critiqué. Peut-être est-ce la raison pour laquelle pour ce film on a préféré mettre Alien dans le titre plutôt que Prometheus alors qu'il est davantage dans la lignée du second que du premier, dans ses thématiques mais aussi, hélas, dans la plupart de ses défauts.

Ripley était l'héroïne de la saga Alien. Prometheus et Alien:Covenant tentent de donner l'impression de jouer sur le même créneau en donnant le rôle principal à une femme, Shaw et maintenant Daniels, mais ce n'est finalement qu'une fausse piste, la place est en fait occupée par David, l'androïde mégalo et pompeux (je ne pense pas que ce soit un spoiler, il est présent dès la première scène).

On est donc dans le prolongement de Prometheus avec une réflexion sur le rapport créateur/créature et un robot pour qui les êtres vivants sont sources d'expérimentation. Quant aux monstres, ils sont là et font des victimes mais on sent que ce n'est pas ce qui intéresse Ridley Scott, ce qui fait donc paraître le film comme un joli attrape-nigaud.

Comme on n'en est pas encore arrivé au xénomorphe que l'on connait, il n'y a pas franchement d'incohérence dans leur naissance ou leur apparence mais le temps d'incubation est tellement rapide que cela parait juste bien pratique pour faire avancer l'histoire, après une introduction qui prenait pourtant son temps (sans vraiment arriver à bien présenter les personnages, trop nombreux).

Résultat des courses, le film se regarde, entre discussions pseudo-profondes sur la création, cours de pipeau, et un quota d'attaques gore tout de même. On a droit à quelques beaux plans, comme celui de l'Alien lors du décollage de la navette, mais ceux-ci sont trop rapides pour vraiment marquer et les twists ne surprendront pas grand monde.

Ce n'est pas encore ce film-là qui raccordera les wagons avec le tout premier Alien, en fait on s'est encore éloigné de la case départ. Ce qui n'est en soi pas bien grave car expliquer les origines de la créature ne s'imposait absolument pas et cette mode de faire des films entiers pour expliquer comment ceci ou cela a commencé ou combler des trous qui n'ont pas besoin de l'être ne passera jamais assez tôt. Mais encore, si ces origines étaient bien racontées, on pourrait être un peu plus indulgent à ce niveau. Hélas, on a surtout l'impression que plus on veut faire intelligent et tout expliquer, plus le résultat est idiot et nébuleux.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 12 Mai 2017, 09:57bouillonnant dans le chaudron "Films".