Le mage Louis Griffont est appelé dans une demeure parisienne pour régler une improbable histoire d'esprits frappeurs. Si le cas lui-même est vite résolu, il l'entraînera indirectement vers une affaire de bien plus grande ampleur dont l'origine remonte à sa rencontre avec la baronne de Saint-Gil.

C'est avec plaisir que l'on retrouve la plupart des personnages des Enchantements d'Ambremer, pour une aventure dans la lignée de la première. Malgré un petit aspect trop explicatif par moment (certaines informations sont à l'occasion données deux fois), l'intrigue est bien menée, sans que l'on sache forcément où elle nous mène (le début avec les Minimets peut par exemple donner à penser que l'essentiel de l'histoire va tourner autour d'eux, alors qu'ils permettent de conduire naturellement vers autre chose).

De plus, en se partageant entre deux époques distinctes, on découvre les débuts explosifs de l'association entre Griffont et Aurélia, et on quitte un peu la Belle Époque pour la Régence. C'est du coup l'occasion d'en apprendre un peu plus sur comment les liens entre notre monde et Ambremer se sont tissés, en revenant notamment sur le conflit avec les Dragons déjà évoqué dans le premier tome.

On a donc affaire une fois encore à une lecture légère et très agréable, bien que manquant peut-être d'un personnage ou d'un passage particulièrement marquant qui la rendrait mémorable.