Mical, jeune peintre surdoué, attire malgré lui l'attention de la puissante famille Spadelpietra après qu'une de ses toiles ait entraîné un phénomène aussi étrange que tragique. Rejoignant une troupe d'artistes et d'ingénieurs nomades, Mical va bien tenter de mener une vie normale mais les Spadelpietra n'abandonnent pas leur traque. Et lui-même voudrait bien quelques réponses.

Premier volet d'un diptyque, L'Appel des Illustres marque également les débuts de romancier de Romain Delplancq, et ce sont des débuts plutôt prometteurs.

La base de l'histoire, à première vue, est des plus classiques: un jeune homme ignorant de ses origines mais important malgré lui, la puissante famille d'inspiration italienne, un mal ancien qui promet de revenir... Néanmoins, le déroulement de l'intrigue rend celle-ci moins évidente que cela.

Les personnages sont nombreux et ceux qui sont mis en avant dans les tous premiers chapitres n'occupent, contrairement aux attentes que les premières lignes suscitent, que peu de place dans les différents rebondissements par la suite tandis que d'autres comme Jiani mettent plus du temps pour émerger. Cela rend le roman moins prévisible qu'on aurait pu le craindre, l'univers posé est sympathique et il reste des pistes à creuser à l'issue de ce premier tome. Néanmoins, on a parfois l'impression d'une narration un peu trop éparpillée bien que ce soit en partie volontaire, mais cela ne gâche pas le plaisir de la découverte.