Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The English (2)
Dimanche 11/02 16:30 - Zakath-Nath
Doctor Who: The Giggle (2)
Lundi 11/12 12:11 - Zakath-Nath
Alice, Sweet Alice (2)
Mardi 16/05 09:35 - Zakath-Nath
Over the Garden Wall (2)
Mardi 04/04 09:12 - Zakath-Nath
House of the Dragon, saison 1 épisode 9: The Green Council (2)
Vendredi 21/10 12:03 - Zakath-Nath
The Goes Wrong Show, saison 2 (2)
Jeudi 15/09 19:05 - Zakath-Nath
Call Me by Your Name (2)
Dimanche 21/08 09:12 - Zakath-Nath
La Quête de Saint Camber (2)
Dimanche 05/06 11:14 - Zakath-Nath
Le 14e Docteur arrive! (2)
Lundi 09/05 18:56 - Zakath-Nath
Dracula (1)
Vendredi 21/10 11:26 - ariannememphis

Potion précédente-Potion suivante
The Living and the Dead, saison 1
Nathan Appleby et son épouse Charlotte héritent d'une ferme dans le Somerset. Encore marqué par la mort de son fils Gabriel issu d'un premier mariage, Nathan s'intéresse au cas de la fille du pasteur local, qui souffre de crises durant lesquelles elle adopte la voix de défunts. Joue-t-elle la comédie, est-elle folle, ou hantée par une mystérieuse présence?

Je suis toujours partante pour une histoire de fantômes dans une demeure de la campagne anglaise au XIXe siècle, mais il faut bien avouer qu'on peut se demander comment tirer son épingle du jeu d'un genre aussi rebattu et codifié. Ashley Pharaoh avait participé à la création de Life on Mars, ce qui a priori pouvait mettre en confiance, mais l'équipe derrière la plongée de l'inspecteur Tyler dans le Manchester des années 70 n'avait jamais vraiment su retrouver la forme dans leurs autres travaux, ensemble ou séparément. Quoiqu'il en soit, The Living and the Dead arrive tout de même à ménager quelques surprises tout en usant d'ingrédients assez classiques. Il faut dire que j'étais partie avec l'idée qu'il s'agissait d'une mini-série avec une seule intrigue, et je me demandais comment on pouvait tenir six épisodes d'une heure là-dessus. À l'issue du premier épisode, on a l'air plutôt de se lancer dans un format du style un cas surnaturel par semaine avec un fil rouge saisonnier. Malgré la crainte de trouver ces intrigues épisodiques répétitives, on y échappe assez même si cela reste classique.

La fin du premier épisode, en tout cas, arrive à relancer la machine après une introduction agréable mais convenue. Pas certaine que le fin mot de l'histoire soit très logique, et finalement on sort un peu du cadre de la simple histoire de fantômes avec un jeu sur la temporalité, ce qui a le mérite d'être un peu original mais ne tient pas forcément toujours debout, comme la réaction de certains personnages (laisser seul un bébé dans une maison que l'on soupçonne d'être hantée, vraiment?).

Si les trucs habituels pour faire frissonner sont de sortie, il faut reconnaître qu'on n'abuse finalement pas de la vieille demeure plongée dans les ténèbres et des jumpscares. On y passe quelques scènes mais c'est finalement plus la campagne anglaise, de jour, qui parvient à devenir angoissante, notamment dans les premiers épisodes réalisés par Alice Throughton. Malheureusement, les suivants mis en scène par Sam Donovan, bien que joliment emballés, semblent perdre un peu cette particularité en route. Peut-être aussi est-ce dû au passage des saisons, fort bien rendu d'un épisode à l'autre mais qui font tomber les derniers dans un ton froid et grisâtre trop souvent associé à ce genre d'histoire.

Le casting est emmené par un Colin Morgan très en forme (et avec sa barbe et sa voix grave, très adulte quand on repense à lui en Merlin) et bien que son basculement paraisse un peu rapide, l'acteur est à l'aise aussi bien en jeune hobereau bien sous tout rapport qu'en homme hanté au bord de la folie. Le reste de la distribution, notamment Charlotte Spencer (vue dans Glue) ou David Oakes (que j'aurais aimé plus présent), fait aussi du bon travail.

La fin appelle une deuxième saison, qui arrivera je l'espère, car ce serait dommage de se dire que la dernière scène ne serait qu'un twist final vu comme une figure imposée. Ces six premiers épisodes sont loin d'être ce qui s'est fait de plus terrifiants en la matière, ils font au mieux agréablement frissonner mais l'ensemble est bien fignolé et donne envie de ne pas en rester là. La BBC a un peu bousculé ses habitudes en proposant l'intégralité de la saison d'un coup en ligne avant de les diffuser de façon classique, à voir si le système fonctionne suffisamment pour les encourager à continuer.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 20 Juin 2016, 10:18bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".