Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Primeval, saison 4
Connor, Abby et Danny sont restés coincés dans le passé, toutes les missions de sauvetage tentées ont échoué. L'ARC accueille de nouvelles recrues, Jess Parker, chargée du repérage des anomalies et Matt Anderson, qui reprend les opérations sur le terrain. Ce dernier est en contact avec un mystérieux personnage. Le non moins mystérieux Philip Burton, scientifique et homme d'affaires, devient un sponsor de l'ARC.

Primeval avait bien failli se conclure au bout de trois saisons, bouclant l'arc saisonnier mais laissant trois des personnages principaux dans une situation plus qu'inconfortable. Heureusement pour elle, la série fait partie de la petite catégorie qui n'a pas tardé à être sauvée alors qu'on l'avait déjà rangée au rayon des pertes et profits. Elle a même été renouvelée pour deux saisons, en fait une grosse saison coupée en deux, un peu à l'instar de la saison 6 de Doctor Who, bien que chaque partie soit considérée comme une saison à part entière, introduites par cinq petits webisodes pas indispensables mais qui facilitent la transition. Laila Rouass ne souhaitant pas partir en Irlande où le tournage avait déménagé pour des raisons personnelles, le personnage de Sarah Page voit son sort réglé en une ligne de dialogue. Elle n'avait guère eu le temps de s'affirmer donc son absence ne crée pas un grand vide mais on ne peut se défaire de l'impression que Sarah n'a pas été exploitée à sa juste valeur. Ce qu'on aurait eu le temps de faire en dix épisodes. Ruth Kearney a davantage de chance dans le rôle du nouveau personnage féminin, un peu maladroite mais toujours sur le pont et si sa romance avec Becker ne m'a pas passionnée, j'ai apprécié ses échanges avec James Lester (qui reste mon personnage préféré et a de plus en plus de répliques pince-sans-rires). Ciarán McMenamin, curieux mélange entre Sam Worthington et Julien Lepers prend la place de lead et s'en sort bien aidé par le petit mystère qui l'entoure (Matt fréquente Anton Lesser à l’insu du reste de l'équipe et rien ne suscite plus la méfiance que de tenir des conférences secrètes avec Anton Lesser).

Si on perd un peu en humour, cette saison a au moins l'avantage de poser un arc en pensant davantage à long terme (l'effet "première partie de saison") et de mettre temporairement de côté Helen Cutter. De plus, on introduit enfin des humains venant d'autres époques et si certains éléments sont prévisibles (Philip Burton, incarné par ce bon vieux Alexander Siddig, mijote quelque chose? Quelle surprise!) ou assez faibles (la motivation d'Ethan me parait aussi crédible que celle de Gray dans la saison 2 de Torchwood) on a enfin l'impression d'un petit sursaut d'ambition qui manquait aux précédentes saisons. On revoit également des personnages laissés de côté comme Duncan, le pote de Connor, et Jenny Lewis (qui parait malheureusement assez égoïste et inconsciente au point de l'incohérence même si on boucle correctement son histoire).

Les intrigues épisodiques restent quant à elles toujours simples, avec toujours les mêmes facilités (les amnésies à géométrie variable de la population dans Doctor Who font pâle figure à côté!) mais mêlées à un fil rouge qui soulève plus de questions au bout de sept épisodes qu'il n'aura apporté de réponse, ça reste plaisant à regarder.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 8 Février 2016, 12:11bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".