Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
La Reine Margot
Henri, roi de Navarre, épouse Marguerite, la sœur du roi de France Charles IX. On se presse à Paris pour un mariage symbolisant la réconciliation des partis protestants et catholiques, mais qui cache en fait un piège mortel pour les Huguenots.

Après avoir dévoré le cycle des Mousquetaires au lycée, je m'étais lancée dans la trilogie Reine Margot/Dame de Monsoreau/Quarante-Cinq que j'avais tout autant apprécié, avec un bémol pour le dernier, qui dans mon souvenir laissait un sentiment d'inachevé.

La relecture du premier roman de la trilogie ne déçoit pas même si j'avoue que j'ai moins vibré qu'il y a quinze ans. Il faut dire qu'à l'époque, j'étais à fond dedans, à craindre la reine-mère Catherine de Médicis (légende noire bonjour!), à rire aux apparitions de Coconas, à être dégoûtée par le duc d'Alençon, à avoir pitié de Charles IX et à suivre les intrigues autour du futur Henri IV. Je n'ai pas ressenti tout cela une nouvelle fois ou tout au moins avec beaucoup plus de recul, mais il n'en demeure pas moins qu'on est pris dans le nœud de machinations, même en sachant où elles nous mènent. Ce qui n'a pas changé, c'est que c'est finalement le personnage-titre et son amant qui m'intéressent le moins. Bien que l'intelligence et l'ambition de Margot soient régulièrement mises en avant, elle semble trop le jouet du destin et des menées des autres tandis que La Mole est finalement également une victime des intrigues plutôt qu'un véritable protagoniste comme on peut le croire au début. Son comparse Cocons, plus haut en couleur, est plus marquant, avec son mélange de férocité (il ne montre pas de remords d'avoir participé au massacre de la Saint-Barthélémy, là où un lecteur moderne attendrait des remords et une rédemption pour que l'auteur permette qu'on sympathisue avec lui) et de reconnaissance sans faille.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 11 Août 2015, 15:14bouillonnant dans le chaudron "Littérature".