Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Salem saison 2
Mary Sibley a initié le Grand Rite et Salem est en proie à une terrible épidémie. Alors que John Alden prépare son retour, la comtesse Marburg, une puissante sorcière, arrive en ville avec son fils.

En règle générale, je regarde toujours une saison entière d'une série avant de la juger. Et il arrive aussi que je continue vaillamment en saison 2 alors que la première n'avait rien pour me plaire. Sur Da Vinci's Demons ça s'était révélé payant après tout: j'avais trouvé la saison 1 catastrophique, avec une trop légère amélioration sur la fin, mais la saison 2 s'était révélée étonnamment fun à suivre, souvent débile mais avec un héros bien moins pénible, des personnages secondaires arrivant à émerger et parfois de bonnes idées. Alors pourquoi ne pas espérer autant de Salem? Malheureusement, le phénomène ne s'est pas reproduit. Et ce malgré l'arrivée de Lucy Lawless qui fait ce qu'elle peut pour relever le niveau et est à peu près la seule bonne chose à l'écran.

Vive la fourrure synthétique au XVIIe siècle!

Que dire? Shane West est toujours mauvais comme un cochon dans le rôle de John Alden, mais moins drôle maintenant qu'il n'a plus le look de Klaus d'Hero Corp. Cotton Mathers est toujours pathétique, les nanas continuent de s'écharper et d'être de plus en plus antipathiques (il n'y a que Tituba que je supporte encore, mais pour ce que ça vaut) et Stuart Townsend ne sert absolument à rien. Comme la saison 1 peinait à dépeindre la montée de la paranoïa en ville, le traitement de l'épidémie est bancal, on s'attarde sur les pustules suintantes des malades et la scène d'après tout le monde vaque à ses occupations comme si de rien n'était. Le scénariste ne semble en fait pas quoi faire du début d'apocalypse déclenché qui servait de cliffhanger à la saison précédente et l'oublie vite au profit du nouveau gros danger, le fils de Mary qui est tout mignon mais habité par Satan.

Allez, parmi les points positifs, George Sibley casse sa pipe (juste quand il commençait à être utile, pas de bol) et Lawless apporte un brin de classe quand elle intervient, mais pour le reste c'est répétitif, la peinture de la sorcellerie est grotesque (on essaie de rechercher l'effet le plus répugnant possible à chaque fois et c'est à se demander pourquoi qui que ce soit voudrait être une sorcière. Il n'y a pas la beauté morbide d'un Penny Dreadful c'est juste très laid). Aucun progrès par rapport à la saison 1 et peu d'espoir d'un brusque changement d'orientation pour une éventuelle saison 3.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 1 Juillet 2015, 12:34bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".