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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Classic saison 21
Tegan ayant voulu voir un peu le futur de sa chère planète Terre, le Docteur matérialise le TARDIS dans un lieu enchanteur, une base sous-marine bourrée de missiles prêts à être lancés sur une espèce bien connue du Seigneur du Temps.

Avec Warriors of the Deep, la dernière saison de Peter Davison ne démarre pas sous les meilleurs auspices. Je ne suis pas vraiment fan des épisodes avec les Siluriens ou leurs cousins les Sea Devils. Le point de départ est intéressant, mais leurs histoires ont tendance à m'ennuyer et cet épisode ne fait pas exception. On a une intrigue à base de forteresse assiégée, des personnages secondaires assez peu mémorables, un monstre ridicule. Néanmoins, la fin tourne au massacre et c'est l'occasion pour Davison de montrer un visage un peu plus inquiétant, ce qui n'est pas forcément un mal. Il a une réputation de Docteur doux car il économise ses moyens et écrase moins ses compagnons, mais il reste le Docteur, et on aurait tort de se fier à ses airs trop gentils.

Pas le temps de s'ennuyer avec The Awakening, petit épisode en deux parties où le trio va rendre visite à un parent de Tegan dans un petit village où le seigneur du coin fait des reconstitutions un peu trop réalistes de la Guerre Civile. Les spectateurs de la série moderne ne manqueront pas de réagir devant une fissure dans un mur qui en s'ouvrant laisse voir un gros neunoeil.

Frontios évoquera également la saison 5 (enfin, l'inverse quoi) avec des personnages aspirés dans le sol bien que ce coup-ci, les Siluriens n'y soient pour rien. Un ennemi insectoïde en caoutchouc et encore un épisode qui ne restera pas dans les annales, malgré l'image assez glauque d'un personnage fusionné à une machine.

Jusque-là, rien de bien consistant à se mettre sous la dent, heureusement Resurrection of the Daleks secoue cette saison un peu morne. Comme le titre l'indique, on retrouve les poivriers maléfiques et leur créateur. L'épisode est particulièrement violent et parfois étonnamment graphique, le Docteur participant joyeusement à cet aspect (ceux qui s'indignaient de voir Matt Smith pistolet en main dans le premier trailer de la saison 5 sous prétexte que le Docteur déteste les armes devraient voir Five vider son chargeur sur un Dalek - sans armure, juste le poulpe). Tegan tirera d'ailleurs sa révérence à l'issue de cette histoire, lassée de toutes ces tueries. Un adieu plutôt émouvant pour une compagne qui ne manquait pas de caractère même si elle n'était pas toujours très utile.

Planet of Fire marque le départ de Turlough, dont on explorera un peu les origines extra-terrestres et qui aura l'occasion de s'illustrer un peu. Malgré tous ses défauts, j'aimais bien ce compagnon assez couard et peu fiable, qui était atypique. L'épisode a ses défauts (Kamelion revient parce qu'on a besoin de lui alors qu'il n'a pas été mentionné depuis son arrivée dans King's Demons. Si le but était de faire un K-9 humanoïde, cela a été raté. Peri, jouée par Nicola Bryant, arrive enfin précédée d'une réputation peu flatteuse et même si elle arrive par moment à tenir tête au Maître, ce qui n'est pas rien, elle est franchement pénible). Il y a des idées sympathiques (je n'ai jamais aimé le compresseur de tissus du Maître, ça lui apprendra à s'en servir) et une nouvelle fois, l'aspect faux-gentil de Five réapparait, quand il choisit de laisser le Maître, "son propre..." (on ne le saura pas et on ne se gênera pas pour spéculer!) mourir dans d'atroce souffrance, décision qui a tout de même l'air de le choquer un peu lui-même.

The Caves of Androzani était précédé d'une réputation flatteuse, mais j'ai été assez déçue par cet épisode, contrairement aux autres histoires cultes de la série classique. C'est cependant loin d'être mauvais malgré des méchants assez caricaturaux dans leur genre, mais l'ambiance très sombre (il n'y a pas de gentils à part le Docteur et Peri, et à l'exception de celle-ci, tout le monde y passe, Five compris) est marquante, et les adieux de cette incarnation particulière sont émouvants, malgré un caméraman qui semble plus intéressé par le décolleté de la compagne que les derniers mots du Seigneur du Temps.

La saison aurait pu s'arrêter sur les premiers mots de Six, incarné par Colin Baker, quitte à être un peu plus courte. Hélas, on a voulu s'en tenir aux 26 épisodes standard plutôt qu'attendre la saison suivante pour proposer une histoire présentant cette nouvelle incarnation en bonne et due forme et The Twin Dilemma n'est pas une réussite et ne fait pas l'effet d'une vraie fin de saison. Ce n'est pas pour autant le pire épisode de la série. Il y a de bons éléments. Six n'est pas sympathique, c'est un fait mais il a des répliques qui valent leur pesant de cacahuètes (quand il veut se faire ermite par exemple), j'ai bien aimé la plupart des expressions de Baker et pour une fois Peri a de bonnes raisons de se plaindre. Et puis il y a un jeune Kevin McNally dans un second rôle. L'histoire est cependant assez faible, avec des jumeaux assez peu exploités (un brin sociopathes, mais on n'en fait rien et ils n'évoluent même pas sur ce point) et encore un méchant bien grotesque. Sans parler du costume de Six. Si le pauvre Baker avait été écouté, on aurait eu quelque chose dans l'esprit de Nine, mais on lui a imposé, pour le citer, un accoutrement ressemblant "à une explosion dans une usine d'arcs-en-ciel". Le signal était clair: il allait en chier. Alors le costume, je l'avais vu en photo, dans des extraits, je pensais être préparée, okay, c'est tape-à l’œil, mais passons. Pourtant, au bout des quatre parties, il continuait de me distraire. Si on peut saluer l'audace de montrer un Docteur bien différent du précédent et moins facile, la manière laisse à désirer. Si Deep Breath n'était pas vraiment subtil dans son parallèle entre Clara et le spectateur dubitatif, il assurait la transition plus soigneusement, et montrait un Twelve finalement vulnérable sous un aspect sévère et cavalier, donc plus attachant, là où Six dénigre un peu trop Five avant de dire en substance "c'est moi le Docteur et si vous n'êtes pas content, c'est le même tarif", ce qui risquait surtout de braquer un public déjà réticent.

Ce départ n'est pourtant pas aussi catastrophique qu'on a pu le lire, mais on ne part pas du meilleur pied. Il est cependant trop tôt pour tirer des conclusions sur Six, je ferai donc un bilan de l'incarnation jouée par Peter Davison.

Il ne fera pas partie de mes favoris même si comme les autres, je l'ai apprécié. Je n'ai en fait rien à lui reprocher. Je le trouve un peu trop lisse, il lui manque un petit truc en plus, mais en même temps, l'humour était là, le côté sombre aussi, et après sept ans de Tom Baker, son choix de plus de sobriété dans l'interprétation était à mon avis parfaitement justifié, il fallait se démarquer et il aurait été fou d'essayer d'en faire autant ou plus. Et puis on sent bien ce que lui doit David Tennant, ce qui le rend d'autant plus intéressant. Mais voilà, malgré le défi de taille de remplacer un Docteur devenu iconique qu'il a su relever, je ne peux m'empêcher de trouver qu'il lui manque un peu d'envergure pour lui faire atteindre le haut du classement.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 14 Avril 2015, 00:02bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Campanita
Campanita
15-04-15
à 17:19

Peter Davison, c'est un peu le Docteur que j'ai envie d'aimer rien que pour faire plaisir à David Tennant...Le "You are my Doctor, Doctor!" de Time Crash est incroyablement mignon.

Mais je préfère Six, c'est pas mon préféré, mais il a vraiment cherché à faire du bon boulot. Entre cet affreux costume, les scénarii qui baissaient en qualité (ce qui avait commencé avec Five (même que Peter Davison avait dit qu'il serait revenu sur sa décision de partir s'il avait eu plus d'épisodes comme Androzani et non comme ce qu'il avait eu avant) et se poursuivra avec Seven), les compagnes (sans me lancer dans un grand débat, Peri et Mel sont huées à la quasi-unanimité), on ne peut pas dire que le pauvre bougre ait été aidé. Un petit plus en ce qui concerne les méchants, même si le Maître de Ainley ne me convainc qu'à moitié (c'est pas Eric Roberts mais bon...) que la Rani est sous-exploitée, et que le Valeyard je ne sais plus quoi en penser au final.

Mais Colin Baker est vraiment un chic type, vu son absence de rancune et son attachement à la série malgré la manière dont il a été traité...

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
15-04-15
à 22:57

Re:

Oui, il aurait toutes les raisons d'être dégoûté. J'ai commencé la saison 22 et pour l'instant sa façon de jouer me plait même si je suis un peu plus mitigée sur la façon dont son caractère est amené.