Phil et Sam pensaient avoir retrouvé une vie normale mais une bombe placée sous leur voiture les persuade de se planquer au Texas. Lorsque se faire passer pour morts aux yeux de leurs proches leur devient insupportable, ils tentent de rentrer en Europe, et les ennuis recommencent.

La première saison de la série créée et interprétée par James Corden et Matt Baynton s'était révélée très amusante, dynamique grâce à son format de six épisodes d'une demi-heure dans lesquels apparaissaient quelques visages un peu connus des habitués du petit écran britannique. Avec cette suite légèrement plus courte, on pouvait craindre un scénario à la Mad Dogs autre série mettant en scène des protagonistes se fourrant dans des ennuis inénarrables suite à un malentendu, et qui avait sérieusement tourné en rond dès la deuxième saison sans que son scénariste réussisse à trouver une sortie convenable. Heureusement, The Wrong Mans parvient à franchir cet écueil.

Certes, on est désormais en terrain connu, que cela concerne le style ou les personnages, et on sait que les tuiles et les échappatoires miraculeuses vont se succéder régulièrement. Cela ne manque pas mais malgré le passage en prison assez convenu, on ne s'ennuie pas et nos deux bras cassés sont toujours aussi attachant (le personnage de Corden pouvant facilement être insupportable et pourtant l'acteur parvient toujours à rester du bon côté des bornes). Avec un peu moins d'épisodes, l'histoire est moins alambiquée que dans la saison précédente bien qu'encore une fois le nombre de gens voulant la peau de Phil et Sam augmente à chaque étape et surtout, on nous offre une vraie fin, sans rebondissement de dernière minute et qui sent bon la diffusion à Noël (en parlant de ça, le personnage du même nom est montré comme bien moins antipathique cette saison, bien que très en retrait, alors qu'une rancune tenace aurait été plus attendue).

Y aura-t-il une saison 3? Ce n'est pas exclu mais cela n'a pas l'air d'être prévu dans l'immédiat, mais revoir les deux compères dans quelques années (ou sur une autre série) ne serait pas de refus.