Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Kingsman: Services Secrets
Un agent de Kingsman, groupe d'élite du renseignement britannique, est tué lors d'une mission. Ses collègues doivent proposer chacun un candidat à son remplacement et Harry Hart, dit Galahad, choisit Eggsy, le fils d'un de ses anciens protégés, qui, bien que brillant, file un mauvais coton.

Après Kick-Ass, Matthew Vaughn adapte à nouveau un comics de Mark Millar. N'ayant pas lu la bande-dessinée en question, je ne parlerais pas du travail d'adaptation, mais en tout cas, le film était très divertissant. Même s'il ne s'agit pas d'une parodie ou même d'un pastiche, on peut voir dans le film une relecture au second degré des vieux James Bond et autres films d'espionnage qui ne prétendaient pas au réalisme. La conversation entre Hart (Colin Firth, enfin en homme d'action - parce qu'on ne retiendra pas La Dernière Légion) et Valentine (Samuel L. Jackson) sur le charme de ces films surligne d'ailleurs le parti-pris.

Le film est violent, mais c'est de la violence de cartoon (il faut voir des têtes exploser avec Pomp and Circumstance en fond sonore), qui désamorce l'horreur des situations et fait qu'au final, la majorité des morts ou des blessures graves font surtout rire (il y a au moins une exception notable, cela-dit). Il y a d'ailleurs assez peu de sangs en regard de ce que les personnages se prennent dans la figure.

Le casting est parfait, des rôles principaux (Colin Firth, très classe, et Taron Egerton dont le personnage est bien plus attachant que ce que la bande-annonce me faisait craindre) ou secondaires (le fidèle comparse de Vaughn Mark Strong, l'ancien Harry Palmer Michael Caine, ou même Jack Davenport le temps d'une petite scène qui a quand même le temps de poser sa candidature pour un futur James Bond, sans parler du fait que ça fait plaisir de revoir Mark Hamill (et pourtant je ne suis pas fan de lui en Luke Skywalker, mais c'est mon enfance qui ressurgit). Du côté des méchants, on a droit à des adversaires aux plans complètement mégalo et délirants, encore une fois il ne faut pas s'attendre à du sérieux avec un Jackson affublé d'un cheveu sur la langue tandis que Sofia Boutella offre une performance physique mémorable.

S'il s'agit d'un récit de formation assez classique, il est très bien construit, fourmillant de détails qui auront leur importance par la suite. On détourne un peu les codes de ce type de films, mais plus souvent, on prend un malin plaisir à les pousser dans ce qu'ils ont de plus excessifs, rendant l'ensemble jubilatoire (évidemment quand on commence à réfléchir à tête reposée aux implications de certaines scènes, le fond n'est pas aussi drôle que la forme, mais il ne faut pas forcément chercher au-delà du divertissement défoulatoire parfois).

En tout cas, une très bonne séance pour les amateurs de gadgets, de cascades, et de costumes bien coupés.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 6 Mars 2015, 14:00bouillonnant dans le chaudron "Films".


Ingrédients :

  Escrocgriffe
07-03-15
à 17:26

Je te rejoins tout à fait sur le mot « jubilatoire"… Quel film ! :D