Bellovèse, dont le père a été tué par son oncle, est envoyé au combat par ce dernier, qui espère ainsi s'en débarrasser. Mais Bellovèse survit miraculeusement à une blessure mortelle.

Après Janua Vera et Gagner la Guerre c'est peu de dire que Jean-Philippe Jaworski est un auteur à tenir à l’œil. Pourtant, en débutant ce roman je me suis sérieusement demandée si je n'allais pas vite caler. C'est comme toujours très bien écrit... mais très écrit, et je ne comprenais pas trop où l'on allait.

Heureusement, arrivée au deuxième chapitre, je suis enfin entrée dans l'histoire, j'ai pu apprécier cet univers et le fait que l'intrigue se déroule dans l'Antiquité celte, ce qui change un peu de l'ordinaire en fantasy. La construction non-linéaire du roman, perturbante au début, permet finalement de maintenir un certain rythme. À l'issue du premier tome de cette trilogie, on a l'impression d'avoir seulement assister à un petit avant-goût et que le principal reste à venir, ce qui est souvent frustrant dans les premiers tomes de trilogie, mais il faut bien avouer qu'on a envie d'y revenir.