Séparé de son frère, Irmine doit se faire à sa nouvelle vie, ce qui est d'autant plus difficile qu'il n'est pas éloigné seulement géographiquement de tous ceux qu'il a connu. Akinessa compte mettre en place une monarchie éclairée et bienveillante mais son autorité est encore fragile et elle va devoir sévir pour l'assurer.

La lecture du premier tome m'avait laissé un bon souvenir, sa relecture il y a peu pour me remettre l'histoire en mémoire avant la sortie du deuxième tome m'avait fait déchanter. Si le livre était toujours agréable à regarder avec ses illustrations signées de l'auteur, si l'univers, les personnages et certains idées étaient plaisants et parfois bien trouvés, le style m'avait cette fois-ci franchement rebuté, sans parler de l'histoire d'amour peu crédible. C'est donc avec une certaine réserve que j'ai commencé ce deuxième volet, qui s'est révélé une bonne surprise.

Le style s'est nettement amélioré. Tout n'est pas parfait, Peru insistant toujours autant sur les yeux d'or des Arserkers, et certaines tournures de phrase peuvent faire sourire, mais l'auteur parvient à passer d'un registre familier à un autre plus soutenu (moins appliqué que dans le premier tome) de façon bien plus fluide et les sentiments des héros sont traduits de façon bien moins nunuche.

De plus, le rythme est soutenu, on a quelques révélations et des coups qui font mal, et un des intérêts majeurs est que deux antagonistes peuvent chacun avoir un point de vue qui se défend. Malgré quelques scories (comme je l'ai dit, le style est meilleur mais il reste encore quelques détails un peu agaçant, et une sous-intrigue à la Gladiator parait un peu facile tout en soulevant la curiosité sur un point) cette suite se révèle des plus rassurantes et donne envie de lire le tome 3.