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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Borgia saison 2
Affaibli après l'assassinat de son fils Juan, le pape Alexandre VI doit faire face aux manœuvres de ses cardinaux, qui se débarrasseraient bien de son secrétaire particulier Francesc Gacet. Cesare, convaincu qu'il est taillé pour une carrière de militaire, étouffe dans son rôle de prélat tandis que Lucrezia est tenue à l'écart à cause de sa grossesse.

C'est un peu en trainant les pieds que j'ai attaqué cette saison 2 après la précédente, qui comportait de bonnes choses mais dont la crudité et le manque de personnages un minimum attachant me rendaient le visionnage difficile. Cette nouvelle salve d'épisodes est néanmoins passée de façon beaucoup plus facile. Certes, on a toujours quelques exécutions pittoresques et des scènes de sexe explicites, il s'agit d'une série sur les Borgia, mais l'ensemble fait nettement moins racoleur. Si les personnages sont toujours aussi peu recommandables et Cesare franchement pénible dans sa façon de poursuivre celle qu'il veut épouser à tout prix, on s'intéresse nettement plus à leurs problèmes.

Il faut dire que Cesare, déjà le membre de la famille le plus intéressant en saison 1 et toujours excellemment interprété par Mark Ryder est un peu plus stable, plus dans son élément, et gagne en envergure. Lucrezia n'est plus la gamine capricieuse des débuts et prend elle aussi une nouvelle dimension en étant plus posée et responsable, même si l'actrice manque un peu de charisme pour le rôle. Seul Rodrigo est finalement un peu en retrait, physiquement et mentalement bien malmené et souvent pathétique. En dehors de la famille, ça complote toujours du côté des cardinaux, un peu trop ce qui fait qu'aucun ne parvient à être un antagoniste suffisamment mémorable. Du côté des Farnese, Julia, bien que toujours antipathique, parvient à être à plaindre quand elle cherche à échapper à son rôle de pion, tandis qu'Alessandro reste encore le personnage le plus fréquentable (pas de John Bradley cette saison, peut-être trop occupé par Game of Thrones)

Malgré des décors souvent dépouillés, la série parvient à éviter un aspect trop misérable notamment grâce à de beaux costumes. On croisera Iain Glen en Savonarole, dont le sort sera vite réglé, le rythme de la saison étant finalement assez soutenu. Il est néanmoins dommage que le dernier épisode manque un peu de souffle et se finisse abruptement, ne donnant pas l'impression d'être un véritable final de saison.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 1 Septembre 2014, 14:02bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".


Ingrédients :

  Escrocgriffe
17-09-14
à 14:15

J’avais regardé la série de Neil Jordan avec Jeremy Irons, je la trouvais excellente. Du coup, j’ai un peu peur d’être déçu avec celle de Canal+… Ca pourrait être intéressant de comparer (visiblement, il y a des anachronismes des deux côtés).

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
17-09-14
à 14:43

Re:

La série de Neil Jordan est plus agréable à regarder, je trouve, même si elle a des coups de mou. Mais c'est plus facile de s'attacher à cette drôle de famille. La version Canal fait quand même moins de cadeaux à ses personnages ce qui peut les rendre pénibles à suivre. C'est parfois assez racoleur mais en même temps ça fait moins lisse que la version Showtime.

  Escrocgriffe
17-09-14
à 15:07

Re:

Deux séries complémentaires, donc :)