Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Christmas Special 2013: The Time of the Doctor
--> Spoilers!
Daleks, Cybermen, Sontarans et bien d'autres convergent vers une planète d'où est émis un mystérieux message. Le Docteur, naturellement, est tout aussi curieux que les autres, et embarque bientôt Clara dans ce qui pourrait être sa dernière aventure.

Un épisode de Noël, un épisode de régénération, un épisode qui devait revenir sur les principaux arcs lancés depuis l'arrivée de Matt Smith dans le TARDIS, un épisode où apparaissait les principaux ennemis du Docteur apparu ces dernières années. Un programme très lourd qui pouvait faire craindre un assemblage de scènes cool mais dont le liant nécessaire pour faire tenir l'ensemble serait absent, et à la première vision, j'ai effectivement trouvé l'épisode assez foutraque et décousu, avec ses bons moments (dont le moment tant attendu) mais qui m'a laissé un sentiment assez étrange. Cela passe beaucoup mieux en le revoyant.

Toute la première partie est très bien, on prend le temps de poser les enjeux tout en arrivant à inclure l'humour habituel de la série et la petite touche fête de Noël obligatoire. Seuls les Anges pleureurs sont totalement superflus alors que l'idée de les voir ensevelis sous la neige et émergeant peu à peu aurait pu très bien fonctionner dans un épisode qui aurait pris le temps de leur être consacré. Mais on a des révélations, on revient sur certains points laissés en plan les saisons précédentes, on est surpris, c'est assez fun en attendant les bouleversements liés à une régénération annoncée. Le personnage de Tasha Lem, bien qu'elle semble par moment être là pour remplacer une River Song difficile à inclure dans l'histoire mais qui a eu tellement d'importance dans la vie d'Eleven qu'on ne peut l'ignorer, était un apport assez agréable, et réentendre All the Strange Strange Creatures après tout ce temps fait très plaisir.

Là où le bât blesse, c'est quand on en arrive à la bataille de Trenzalore, qui prenait une aura mythique quand elle était évoquée dans les épisodes précédents. La série ne peut se permettre de montrer des batailles mythiques, et a ainsi fait l'impasse sur la Guerre du Temps en dehors de l'assaut final sur Gallifrey et pour Trenzalore, les limites sont assez semblables. Étant donné la période de l'année, Moffat a cherché à contourner le problème en donnant à ce passage un aspect conte de Noël avec voix-off et le Docteur en vieux protecteur d'une petite ville. Si l'idée est belle sur le papier et si on a quelques instants de poésie, malheureusement, le soufflé monté pendant la première demi-heure retombe carrément, avec une Clara qui se fait renvoyer deux fois chez elle de la même manière (et j'aime bien Clara, davantage qu'Amy, mais là on a un peu un problème lié à la façon dont les Compagnons sont traités durant l'ère Moffat, vivant leur vie et voyageant occasionnellement avec le Docteur plutôt qu'habitant dans le TARDIS tant qu'ils le peuvent: elle donne l'impression de s'incruster dans l'aventure parce qu'il faut qu'elle soit là plutôt que d'être dès le départ mêlée à l'intrigue de la planète mystérieuse).

Heureusement, les dix dernières minutes sont satisfaisantes, amenant une solution à la règle des douze régénérations qu'on peut trouver facile mais qui est somme toute logique. Si le passage de Smith à Capaldi est brusque, j'ai finalement aimé l'idée de nous faire croire qu'on allait voir apparaître le nouveau Docteur plusieurs fois pour mieux nous choquer quand le moment vient réellement, et cela permet à Smith un beau discours de départ et une fin assez émouvante.

Un épisode de régénération qui n'est pas dépourvu des travers de son scénariste, comme l'était The End of Time en son temps (finalement depuis la reprise de la série, c'est peut-être le passage de Nine à Ten qui a été le mieux amené) mais qui réussi tout comme ce dernier à émouvoir au moment fatidique (Amy me gavait sur la fin mais j'ai aimé la façon dont elle a été inclue bien qu'on sente que l'actrice jouant Amelia doit être trop vieille pour rempiler. Karen Gillan ne m'a jamais parue aussi sublime que dans ce cours instant) et à nous présenter en quelques secondes un Docteur plus que prometteur.
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 26 Décembre 2013, 14:52bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Escrocgriffe
06-01-14
à 12:23

C’est clair que Cappaldi a l’air prometteur, j’ai vraiment hâte de découvrir la nouvelle saison !
Sinon, je partage tes réserves en ce qui concerne Moffat, qui était beaucoup plus efficace en tant que scénariste que showruner. J’adore Matt Smith, mais pour moi l’âge d’or ce sont les premières saisons avec notamment la période David Tenant, et son lot d’épisodes incroyables… Enfin, je trouve que les Anges Pleureurs sont trop exploités, à cause du (mythique) épisode éponyme.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
06-01-14
à 15:13

Re:

Je ne sais pas si Moffat est un moins bon showrunner que Davies, mais c'est sûr qu'on voit davantage ses défauts qu'à l'époque où il écrivait une histoire par saison sans avoir à se soucier du fil rouge. Peut-être qu'un des problèmes qu'il a c'est que Davies et la productrice Julie Gardner semblaient sur la même longueur d'onde alors que durant l'ère Moffat, ça a été un peu la valse des producteurs, ça n'a pas eu l'air de coller avec celle avec qui il a débuté la saison 7, on lui a imposé de faire des loners au début de celle-ci parce que le côté feuilletonant de la saison 6... Davies a aussi dû gérer des impondérables mais l'équipe autour semblait plus solide et peut-être aussi plus capable de pointer quand ça n'allait pas.

Je n'ai pas vraiment de préférence entre les deux, ou plutôt je ne pense pas que l'un soit meilleur que l'autre, ils sont tous les deux doués avec des défauts (je me souviens qu'à l'époque de Davies, il était aussi détesté que Moffat peut l'être aujourd'hui par certains, et souvent pour des raisons douteuses, comme ça peut être le cas avec Moffat). Pendant la période Davies, il y avait des scènes où j'étais vraiment embarrassée pour le scénariste ce qui n'a jamais été le cas sous l'ère Moffat. Par contre, je trouvais qu'il y avait plus de scènes purement enthousiasmante même si ces dernières saisons il y en a quand même eu de jolies (le speech de The Rings of Akhaten, tous les Docteurs sauvant Gallifrey et quelques autres...) du coup ça balançait un peu. La période Moffat me semble moins excessive, dans un sens ou dans l'autre (même si l'émotion n'est pas absente).

Pour les Anges, quand il y a eu le double en saison 5, Moffat avait dit que ce serait à Blink ce qu'Aliens était à Alien. Et c'est pas faut, le problème c'est que je préfère de loin l'angoisse d'Alien avec peu de chose que le côté action avec des monstres partout. On perd l'aspect menace individuelle. J'ai davantage aimé le traitement dans l'épisode à Manhattan car il exploitait l'épilogue de Blink à savoir que les statues peuvent prendre différentes formes pour s'intégrer, ce qui rend nettement plus paranoïaque. Mais j'ai bien aimé le double de la saison 5 même si c'était largement moins effrayant que je l'espérais. L'erreur, je trouve c'est comme là de les montrer faire un petit tour et puis sans vont, on ne pose aucune ambiance et ils sont oubliés tout aussi vite, autant les laisser reposer jusqu'à ce qu'on ait vraiment une bonne idée à leur sujet plutôt que de les galvauder pour le fun.

  Persis
Persis
09-01-14
à 23:25

Re:

Je l'ai visionné le lendemain, mais en différé, sur le décodeur, et maintenant avec les sous-titres. Je crois qu'il me faudrait un troisième visionnage, parce que j'ai du mal à suivre certaines choses. Je n'arrive pas à faire le lien entre les éléments parsemés dans les différentes saisons et leur conclusion ou leur solution dans cet épisode charnière. L'explosion du Tardis, le Silence, la pandorica, les Seigneurs du Temps et Gallifrey ... je m'emmêle les pinceaux
Pour faire bref: il me faudrait un résumé "pour les Nuls" ^^

Sinon, j'ai bien aimé ce 51e épisode, plus que le 50e.
D'accord avec toi pour ce qui est de la bataille de Trenzalore. "Un peu court, jeune homme". Ça fait davantage planches de BD, et cela manque de consistance.

Les scénaristes ont tout de même gardé la cohérence des douze régénérations avant de trouver la parade. Ça restait tout de même une des questions des accrocs de la première heure.
Pour Capaldi, je reste dubitative : j'attends de voir ce que ça va donner dans les prochains épisodes.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
10-01-14
à 09:59

Re:

Franchement, il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour Capaldi, c'est un excellent acteur et en plus il connait très bien l'univers (comme Tennant, il est fan depuis tout petit). Le tout, c'est surtout qu'on lui donne de bons scénarios.

Pour tout l'arc en gros, le TARDIS avait été piraté par une branche dissidente du Silence, ce qui avait provoqué l'explosion du TARDIS et provoqué les failles, car cette faction voulait empêcher le Docteur de se rendre à Trenzalore, craignant qu'il ne ramène Gallifrey et redéclenche la Guerre du Temps. Les ennemis du Docteur (Daleks et patincouffin) ayant compris que les failles venaient de l'explosion du TARDIS ont enfermé le Docteur dans la Pandorica pour qu'il ne pilote plus le vaisseau et donc que celui-ci n'explose pas, mais ils ignoraient que River pouvait aussi le piloter, et elle est donc à bord quand le Silence prend le contrôle du TARDIS et fait tout péter. Le problème des fissures est réglé à la fin de la saison 5, et en saison 6, le même groupe rénégat dirigé par madame Kovarian met en place son plan pour éliminer le Docteur en se servant de River, et on a les détails en saison 6. Puis le groupe principal du Silence qu'on voit dans l'épisode de Noël s'est débarrassé des dissidents (puisqu'en fait Kovarian avait survécu, elle n'a été tuée que dans la réalité parallèle créée quand River a refusé de tirer sur le Docteur (cf. The Wedding of River Song) et s'allie au Docteur pour protéger Trenzalore.

Même si les fissures ont été refermées, il reste néanmoins une cicatrice située sur Trenzalore donnant sur l'univers de poche où se trouve Gallifrey. Les Timelords émettent un message par cette faille afin de revenir (la fameuse question) mais le Docteur ne peut pas y répondre puisque tous les ennemis sont là en embuscade. Les timelords arrivent néanmoins à lui faire parvenir un nouveau set de vie pour qu'il puisse trouver un autre moment et un autre moyen (et aussi parce qu'ils ont vu que Twelve était là au moment du sauvetage de Gallifrey, donc non seulement ils savent que le mec doit exister mais peut-être que son intervention au côté des autres était décisive pour sauver la planète donc ils ne pouvaient pas laisser mourir le Docteur avant que Twelve n'existe où on aurait eu un paradoxe: en gros on a une boucle temporelle.