Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!
Alors que le Docteur et Clara s'apprêtent à aller crapahuter dans l'univers, UNIT les réquisitionne à la hussarde et les emmène à la National Gallery à Londres pour leur présenter un mystérieux tableau, un pur produit de l'art des Seigneur du Temps: une représentation de la chute d'Arcadia, seconde ville de Gallifrey, alors qu'une précédente incarnation du Docteur s'apprêtait à commettre un acte irréparable, mais à ce moment, jugé nécessaire.
The Day of the Doctor est un épisode spécial d'1h15 sensé être le pinacle des festivités entourant le cinquantenaire de Doctor Who. Autant dire qu'à l'exception des épisodes annonçant un changement de Docteur, il était sans doute un des plus attendus des fans. Les exigences étaient forcément grandes: pouvoir faire cohabiter plusieurs Docteurs sans que cela ne fasse artificiel, rendre hommage aux cinquante ans qui ont précédé en moins d'1h30 sans oublier de trop gros morceaux mais sans être trop pesant, et proposer une histoire qui tienne la route afin de relier tout cela. On peut dire que Moffat se tire haut la main de sa lourde tâche, ce qui ne signifie pas que tout est parfait. Mais comme à l'époque de The End of Time (qui était largement plus bancal et peinait beaucoup plus à se mettre en place), l'émotion et les scènes épiques ou drôles permettent de de faire passer comme une lettre à la poste ce qui en temps normal pourrait faire lever un sourcil. Il y a évidemment beaucoup de clins d'oeil et de fan-service, mais c'est attendu étant donné la nature particulière de l'épisode et de ce côté là, c'est fait sans lourdeur, même si beaucoup de choses passeront au-dessus de la tête des spectateurs qui ne se seront pas tout farci, et chaque revision devrait faire repérer de nouveaux détails (on pourrait faire une liste de tous les accessoires entrevus sans parler des répliques récurrentes).
L'épisode peut être divisé en trois actes et le premier, passées le générique et les premières secondes renvoyant directement à The Unearthly Child est le plus laborieux. On démarre de façon plaisante avec le duo Eleven/Clara face à un mystère qui tout intéressant soit-il, ne déparerait pas dans un épisode traditionnel, pour retrouver le War Doctor (John Hurt, qui impose sans mal sa présence alors qu'on avait supposé pendant des années qu'Eccleston était le successeur direct de McGann). Le ton change avec des vues spectaculaires de la Guerre du Temps, mais si c'est un plaisir de revoir Billie Piper et de trouver une façon habile d'expliquer son retour, on a surtout envie de voir les Docteurs interagir, puisque c'était un peu l'argument de l'épisode, qui décolle enfin dans le deuxième acte et l'arrivée de Tennant (qui, malgré son visage plus marqué qu'il y a trois ans, ne semble pas avoir quitté son costume). La façon dont les différentes incarnations du Docteur se découvrent donne lieu à des échanges savoureux et l'aventure avec Elizabeth Ière et les Zygons offre son lot de scènes amusantes (oui, les Zygons sont grotesques, mais c'est aussi ça, Doctor Who, et si les scènes de batailles sur Gallifrey sont spectaculaires, fêter un anniversaire sans célébrer aussi les craignos monsters que sont certains adversaires du Docteur serait assez décevant). Tout en étant légère, cette partie n'oublie pas pour autant de traiter les conséquences de l'acte du War Doctor sur ses successeurs. L'occasion de découvrir que le personnage de Hurt n'est pas aussi sombre que supposé (il est plus jeune et n'a pas encore commis l'irréparable) et d'illustrer la différence fondamentale entre Ten et Eleven vis-à-vis de la disparition de leur planète (qu'on devinait déjà avant).
Le dernier acte, malgré une résolution facile de l'arc Zygon mais qui a son utilité, est le plus enthousiasmant, un véritable feu d'artifice d'émotions, qui culmine avec le sauvetage de Gallifrey. Voir les trois Docteurs s'allier était déjà plaisant, mais l'apparition de toutes les incarnations et de leur TARDIS, y compris, énorme surprise, Peter Capaldi, le successeur de Matt Smith, avait de quoi faire trépigner sur le canapé. Ce à quoi s'ajoute une jolie scène finale entre Smith et Tom Baker (qui a récemment été élu Docteur favori des fans). L'épisode a en plus l'intérêt de porter la série dans une nouvelle direction après que la disparition de Gallifrey et ses conséquences aient été traitées dans les saisons précédentes (surtout pendant l'ère Davies, en fait): sans rien effacer des événements des saisons précédentes et de l'évolution du Docteur, on nous offre de nouvelles possibilités pour le futur: la quête d'un foyer plutôt qu'une errance au hasard des événements (même si on se doute que les retrouvailles avec Gallifrey attendront et qu'il y aura bien des détours), le possible retour d'un bon nombre de personnages sans avoir à ressortir la montre magique à chaque fois...
L'épisode n'est pas totalement dépourvu de scories (et en plus, j'ai du me mettre sur l'oreille la vostfr promise, merci France4), donc, mais il est également très riche et rend à la fois un bel hommage aux années précédentes tout en faisant entrer la série dans une nouvelle période. En gardant à l'esprit que l'épisode de Noël devrait parachever cette impression avec la fin d'Eleven et le passage à Trenzalore.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 24 Novembre 2013, 16:09bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".
Vraiment un excellent épisode, je me suis régalée !! Un vrai bonheur de retrouver David Tennant, décidément mon Dr préféré, le trio fonctionne bien, les dialogues sont savoureux... Et même si tout n'est pas parfait, j'ai adoré :-)
Oui, même si j'ai trouvé la vf correcte pour une fois, malgré ma frustration quand j'ai découvert que la vm ne fonctionnait pas sur la télé, c'est toujours mieux en vostfr.
Bon, par contre, j'ai du passé pour une folle au moment où tous les Docteurs apparaissent, y compris Capaldi (je savais qu'il y aurait Tom Baker parce qu'il l'avait dit lui-même quelques jours plus tôt, le vilain, mais là pour le coup ils ont vraiment su garder le secret).
Pour ma part, je n'ai pas adhéré, mais alors là, pas du tout.
Bien sûr, ça fait toujours plaisir de voir une paire de beaux gosses comme Tennant et Smith, mais à part ça, le scénario me paraît tellement capillotracté ...
On avait quitté le Docteur au sein de sa propre ligne temporelle, en train de récupérer une Clara qui s'effondre et voilà ... zoup, sans explication, on les retrouve, comme ça dans la bonne vieille vie de tous les jours, avec une Clara de plein pied dans la vie active.
Dans tant d'épisodes on a vu le Tardis renâcler devant les paradoxes temporels, et là, à cause de la conscience d'une arme, on les retrouve tous alignés et le Docteur a le droit de croiser une version antérieure de lui-même. Pour moi, on est en plein FDG.
Je ne vais pas tout relever, mais non, là, après un épisode si élaboré comme The Name of Doctor, ça ne passe pas. Vraiment pas.
La seule explication qui pourrait sauver l'épisode, à mes yeux, c'est que le Docteur n'aurait pas encore quitté sa propre ligne temporelle. Qu'il serait toujours à Trenzalore.
Je ne vois pas en quoi cet épisode pose problème au niveau de la cohérence (en tout cas par rapport à ce que propose la série à ce niveau). Sortir de la ligne temporelle du Docteur à la fin de l'épisode précédent ne devait pas poser problème (la difficulté avait l'air de remettre la main sur Clara, ce qu'on le voit faire). Donc pas la peine de tout montrer, l'ellipse me semble parfaitement naturelle. Je ne comprend pas ce besoin d'avoir toujours tout montré et expliqué et de vouloir tout compliqué en mettant tout ça dans la ligne temporelle du Docteur, d'autant que je ne vois pas ce que ça changerait, au final, au niveau de la cohérence, sa ligne temporelle n'est pas non plus un univers alternatif où on peut faire ce qu'on veut sans conséquence.
Pour le fait qu'on croise plusieurs Docteurs sans problème apparent, là encore, pas de quoi hurler au loup, il y a des précédents (c'est même fréquent pour les épisodes anniversaires). Bien sûr, ça reste exceptionnel, et l'épisode prend ça en compte, tout d'abord quand les trois sont en prison et que Ten dit que trois Docteurs dans la même pièce c'est risqué, ensuite en réglant le paradoxe que leur rencontre provoque en effaçant la mémoire du War Doctor et de Ten (et donc forcément de Nine par ricochet) sur cet événement particulier (même s'il doit rester des trace puisque Ten se souvient avoir épousé Elizabeth, mais pas forcément les circonstances exactes). Les rencontres entre Docteurs, ce n'est pas fréquent mais ça arrive et étant donné qu'on reste flou sur les pouvoirs du Moment en dehors du fait que c'est hyper puissant et que même les Time Lords hésitent à y toucher, que le Moment puisse ponctuellement proposer une rencontre entre Docteurs n'est pas particulièrement invraisemblable, dans le contexte.
C'est vrai, je n'ai pas vu les classiques. Je ne suis la série que depuis Eccleston. Donc, à force d'entendre ces haros portés contre les paradoxes temporels, je suis immunisée contre eux ^^ J'ai dû contracté une sévère allergie :P
Etant donné la fin ouverte de The Name of The Doctor, je m'attendais à tout autre chose.
Pour ma part, j'ai été déçue. Maintenant, chacun ses goûts ;-)
La série pose des règles, mais les scénaristes se débrouillent toujours pour ménager des exceptions au besoin, et même en ne se concentrant que sur NuWho on en trouve: on a un beau paradoxe en saison 3 avec les toclafanes qui déciment leurs lointains ancêtres, ce qui logiquement devraient les faire disparaître eux-mêmes. Mais c'est possible parce que le Maître transforme le TARDIS en machine à paradoxe. On ne nous explique pas les détails de la manœuvre, il suffit qu'on le sache et le paradoxe devient acceptable. Donc qu'une pièce de technologie construite par les Time Lords et suffisamment évoluée pour acquérir une personnalité propre puisse établir un paradoxe bien plus temporaire n'est pas du tout invraisemblable (par rapport au reste s'entend). On a d'autres exemples, dans Time Crash Ten rencontre Five et ils doivent vite se séparer pour éviter une catastrophe (d'autant que leur version du TARDIS a fusionné) mais il n'y a pas de puissance supérieure pour ménager un paradoxe à long terme... Et ils ont quand même un peu de temps pour discuter et même se toucher avant de trouver une solution.
Que tu n'aies pas aimé l'épisode c'est évidemment ton droit, mais ce qui est dommage c'est de le rejeter sur des points qui n'enfreignent pas la cohérence interne de la série.
Louange à Zakath Nath, archange des fans novices : grâce à toi, je viens de découvrir "Time crash" que je ne connaissais pas. :D
Comme une bonne hérétique, j'ai découvert la série via Fr4. J'ai bien acheté le coffret des 4 premières saisons et celui "The complete Specials", version BBC question de parfaire mon anglais (pour te donner une idée de mon niveau : je mets les sous-titre pour malentendants et si besoin est, j'arrête pour aller voir au dico) mais je n'ai pas eu le temps de tout visionner et je n'ai pas l'impression que Time Crash soit dessus, en tout cas, je ne l'y ai pas trouvé mentionné.
Soit, un bienfaiteur de l'humanité l'a mis sur Youtube with the subtitles dans la langue de Molière.
Pour en revenir au cas qui nous occupe, et comme tu l'as si bien dit "La série pose des règles, mais les scénaristes se débrouillent toujours pour ménager des exceptions au besoin". Disons qu'à ce niveau, l'exception me paraît hénaurmissime et ne passe pas, chez la vieille ronchonneuse que je suis.
Alors que Time Crash, c'est court, c'est rigolo, surtout que les deux Doctors déclarent bien qu'ils vont droit vers l'explosion de l'Univers et que les deux Tardis fusionnent. Oui, là, ça passe tout seul et puis dans "Time Crash", il y a le mot "crash" !
Il n'y a pas QUE le paradoxe que je n'ai pas aimé dans cette épisode. Il y a des tas d'autres choses, comme ce qu'on a fait d'Elizabeth I. A ce compte-là, j'aurais préféré rêvé sur ce qui s'était passé entre elle et Ten.
Le fait, par exemple, que ce soit Eleven qui se souvienne de tout, et non Hurt ou Ten, parce qu'ils sont "désynchronisés par rapport à leur ligne temporelle" me paraît tout à fait illogique. Le seul qui est synchro avec l'histoire, c'est Hurt, ce sont les autres qui sont désynchronisés.
Je t'épargne la suite.
Le fait est que France4 ayant eu la très mauvaise idée de diffuser l'épisode en même temps que la BBC, j'ai dû faire un choix entre les deux chaînes, et même si c'est une hérésie de niveau 5 à décapuchonner un moine sans tête, j'ai regardé la VF. Hors avant, la chaîne diffusait Le Nom du Docteur et après le double épisode de La prophétie de Noël. Deux épisodes d'une grande intensité dramatique ... et entre les deux, "ça".
Blurps.
Je vais me faire une tasse de camomille.
J'ai bien compris que tu n'avais pas aimé l'épisode pour d'autres raisons que le paradoxe, n'empêche que l'explication donnée au paradoxe tient la route et n'est pas plus hénaurme que bidouiller le TARDIS pour en faire une machine à paradoxe. Et encore une fois je te renvoie aux autres épisodes multi-docteurs (pas la peine d'avoir tout vu de la série classique - ce n'est pas mon cas - il suffit de savoir que ça existe. L'épisode célèbre les 50 ans de la série après tout et même s'il est facile à suivre pour ceux qui ne connaissent pas du tout cette période, c'est bien le moins que de prendre en compte certaines choses établies par ce qui a précédé Davies). Sans être docteur ès Doctor Who, à partir du moment où on a des précédents, reprocher un élément comme trop hénaurme pour être crédible alors qu'il ne l'est pas ne tient plus vraiment la route. Et là ce n'est pas juste une question de goût, ça fait partie des règles (et des exceptions acceptées) de la série.
Quant à Elizabeth Ière, ça a toujours été un gros running gag, donc je ne vois pas vraiment ce que cet épisode y change, ça reste dans l'esprit tout en bouclant la boucle.
Pour les désynchronisations, je ne vois pas où est le problème: ça permet de ne pas rendre caduque les 7 saisons précédentes et Ten et Eleven ne sont pas plus désynchronisés que Hurt c'est juste une question de boucle, Hurt, Nine, Ten, et Eleven jusqu'à cette aventure ne peuvent se souvenir de ce qui s'est passé parce que ça créerait un paradoxe. Il ne faut pas chercher plus loin, c'est le plus récent qui doit se souvenir de tout pour que l'histoire du Docteur ne change pas (tout comme Five ne semble pas se souvenir de ce que Ten lui dit sur le Maître puisque des années plus tard, le fait que le Maître existe encore et qu'il ait une femme va le surprendre alors qu'il aurait pu soupçonner que ça arrive, même en croyant Gallifrey détruite... mais se souvient quand même de la façon dont régler le problème de la collision du TARDIS). C'est juste une règle de base à accepter, en gros le paradoxe créé se répare de lui-même.
Et franchement, niveau intensité dramatique, rien que le passage avec tous les Docteurs enfonce largement ce qu'on peut voir dans pas mal d'épisodes... Non, parce que The End of Time, je l'ai revu aussi, hein, et il y a de beaux moments mais surtout dans la dernière partie. Parce que la première, c'est quand même presque une heure de mise en place laborieuse, on est content de revoir Wilf, Donna et le Maître, mais faut pas s'aveugler sur les défauts: la résurrection bidon avec Lucy qui sort sa fiole dont ne sait où pour foutre la merde(alors que le fait que le corps du Maître est né de la mort et ne peut donc pas durer, comme il l'explique en deuxième partie, aurait suffi pour expliquer les problèmes rencontrés), le Maître qui se croit dans Dragon Ball à faire des bonds de dix mètres, toute l'Angleterre qui attend le discours d'Obama et sa solution miracle pour mettre fin à la récession (non mais lol, quoi, je sais bien que Davies était super enthousiasmé par son élection et qu'Obama était encore en état de grâce quand RTD a écrit l'épisode mais à la revoyure c'est quand même ridicule... Tout ça pour introduire un petit gag en fin d'épisode).The Day of The Doctor a son petit passage laborieux dans le premier quart d'heure pour mettre en place la rencontre entre Docteurs mais se tient nettement mieux après et avec un cahier des charges nettement plus lourd.
Zakath-Nath : Comme les habitués l'ont peut-être remarqué, depuis quelques semaines je fais quelques modifications: fond éclairci et couleur de liens visités modifiée pour plus de confort de lecture, liste de mots-clés à gauche pour palier à l'impossibilité de ranger un article dans plusieurs rubriques à la fois, nouveaux noms pour certains blocs, titres transformés en liens, archives par mois moins encombrantes... J'espère que cela vous sied et vous rend la navigation plus agréable. CALVET : Bonjour,je cherche à me procurer le coffret de la première époque en français les 68 épisodes.salutat ions Zakath-Nath : Pour Upstairs Downstairs? Malheureusement, je crois qu'il n'y a pas de coffret vf ou avec sous-titre. sous-titre
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