Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Downton Abbey, saison 3
Les années 20 commencent et les changements arrivent à Downton Abbey. Tandis que Mary et Matthew semblent enfin prêts à convoler, Robert apprend que suite à un mauvais placement de sa part, le domaine est en danger.

On retrouve avec plaisir le petit monde de Downton Abbey, sur le point d'affronter les années folles avec plus ou moins de bonheur. Comme d'habitude, tout est bien léché et les acteurs sont hauts-de-gammes. Comme d'habitude également, quelques grosses ficelles et maladresses viennent tempérer la bonne impression d'ensemble. La saison s'étend sur une période plus resserrée que la précédente, et n'a plus besoin de faire des allers-retours avec les tranchées. On a donc une gestion du temps beaucoup moins chaotiques. Mais à côté de ça, l'histoire de Bates devient de plus en plus ennuyeuse (même si on devrait enfin passer à autre chose, on use de retournements de situations grossiers (l'abandon d'Edith juste au pied de l'autel qui ne cadre pas du tout avec le comportement de Strallan jusqu'ici) et certaines choses sont maladroitement amenées (tout au moins on espère que c'est de la maladresse): encore une fois, l'implication de Branson dans des causes politiques est expédiées, et le traitement de la Guerre Civile en Irlande se résumera à un jeune idéaliste irréfléchi qui cramera la baraque de gentils aristos anglais qui ont juste le tort d'être au mauvais endroit. Mais comme au fond il est brave, il regrette immédiatement. Quant à la façon dont Thomas est outé, alors qu'un baiser volé sur un malentendu à la Pamuk aurait amplement suffi, il passe pour un stalker et sa victime, manipulée tout comme Thomas, passe pour le crétin intolérant dans l'affaire alors qu'on lui demande d'accepter comme supérieur un gars qui est venu le peloter dans son sommeil. Pas vraiment heureux.

Heureusement, à côté de ça, le bon finit par l'emporter. On traite assez bien du changement de mode de vie, avec un Robert complètement largué (au point d'en être insupportable, même si son comportement est logique), une Edith qui, si elle souffre d'une des grosses ficelles évoquées plus haut), s'émancipe de plus en plus et évolue de belle façon, un épisode de milieux de saison avec une mort assez tétanisante et un Branson, qui, passé le cafouillage de l'épisode 4, prend également de l'ampleur et gagne en maturité. Les échanges entre Carson et Hughes sont toujours aussi délicieux, ainsi que les piques de Violet (qui affronte en début de saison Shirley MacLaine elle-même).

Comme l'année dernière, on aura droit à un épisode de Noël qui viendra peut-être dénouer certaines intrigues en suspens. Avec un Dan Stevens sur le départ, on se demande comment Fellowes pourrait construire la saison 4, et cette saison, à quelques éléments près, serait une conclusion convenable à la série, après tout. À voir.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 6 Novembre 2012, 11:28bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".