Alors que Luke, son fils adoptif, a quitté le nid pour faire des études brillantes, Sarah Jane découvre sur son perron un panier avec un bébé. Or dans le whoniverse, les cigognes sont rarement originaires de la Terre.

Le décès prématuré d'Elizabeth Sladen, interprète de la légendaire Sarah Jane Smith, a signé le coup d'arrêt de la série dont elle était le point d'ancrage. La moitié de la cinquième saison avait cependant déjà été tournée, dont les épisodes d'ouverture et de clôture, afin de permettre à l'acteur jouant Luke de ménager du temps pour ses études. On se retrouve donc avec une demi-saison, mais présentant trois histoires complètes.

La série avait su s'améliorer au fil des saisons, mais ici on n'a pas vraiment la latitude de gagner en ampleur. Clyde et Rani (et leurs interprètes) ne pouvant jouer les éternels adolescents, on introduit Sky, une jeune fille destinée à assurer la relève, mais son origine est trop proche de celle de Luke pour être convaincante, et le personnage n'aura jamais l'occasion d'être développé. La deuxième histoire met en avant le personnage de Clyde, le plus charismatique du lot, et prend un tour inattendu quand celui-ci, rejeté par tout le monde suite à une malédiction, se retrouve à la rue. Le sujet des SDF, série enfantine oblige, est abordé de façon très soft, mais arrive à donner une portée un peu particulière à l'épisode.

Enfin, la dernière histoire est tout aussi sympathique, et après Mina Anwar, c'est un autre ancien de la brigade de l'inspecteur Fowler qui vient faire un tour dans la série, James Dreyfus (qui s'est bien empâté entretemps).

Même si Elizabeth Sladen n'était pas une actrice que j'admirais particulièrement, et que je n'ai pas l'attachement que peuvent lui porter les fans de la série classique, j'avoue que je n'ai pu m'empêcher de ressentir un petit pincement au cœur devant la dernière minute de la série, en forme d'hommage.