Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Downton Abbey, saison 2
La Première Guerre Mondiale fait rage depuis deux ans et tandis que l'héritier du domaine, Matthew Crawley, est au front, on s'active à Downton Abbey: Sybil décide de devenir infirmière, William ronge son frein à l'idée de partir à la guerre, et la femme de Bates, Vera, fait son apparition pour compliquer les choses.

Après une première saison visuellement soignée et dotée d'une interprétation haut-de-gamme mais qui souffrait de scenarii un peu répétitif et de personnages un peu trop figés dans leurs archétypes, voici une deuxième saison qui, au final, comporte le même problème: si c'est toujours aussi classieux et agréable à suivre, on a beau avoir affaire à "la série de Julian Fellowes, scénariste oscarisé" c'est bien du côté des scénars que ça cloche.

Avec le contexte de guerre et les bouleversements apportés, il y a de quoi secouer le petit monde policé de Downton Abbey, et en effet, on a une évolution des caractères ou un approfondissement des personnages bienvenus. O'Brien ne change pas du tout au tout mais montre à l'occasion un côté plus compatissant, Edit, après des tâtonnements pas toujours heureux dans l'épisode 2, prouve enfin qu'elle est bonne à quelque chose et sa rivalité avec sa sœur aînée s'en trouve amoindrie. Les nouveaux venus, parfois sous-exploités comme Lang, sont intéressants et on n'en a visiblement pas fini avec Carlisle, interprété par Iain Glen.

Malheureusement, à côté de ça, Fellowes n'hésite pas à utiliser de grosses ficelles mélodramatiques (le malaise de Mary et Daisy alors que leur soupirant sont blessés au front...) et la gestion du temps n'est pas franchement bien gérée: les huit épisodes couvrent une période de plus de deux ans, et il y a donc un grand nombre d'ellipses. Du coup, certaines histoires semblent piétiner, tandis que d'autres intrigues paraissent se dérouler trop vite. Le déroulement parait donc un peu trop chaotique même si le dernier épisode boucle une partie des histoires pour relancer la machine.

Cette saison bien que très agréable à regarder, a donc le même côté frustrant que la première. On a tous les ingrédients d'une grande série, mais à l'arrivée c'est juste sympathique.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 9 Novembre 2011, 22:18bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".