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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Borgias, saison 1
En 1492, le cardinal Rodrigo Borgia, après bien des manœuvres douteuses, parvient à se faire élire pape sous le nom d'Alexandre VI. Cela étant, il n'a pas évincé tous ses rivaux et notamment le cardinal della Rovere. Heureusement il peut compter sur ses chers enfants pour le seconder...

L'annonce qu'après des Tudors loin d'être infamants mais loin d'être enthousiasmants Showtime allait se pencher sur une autre famille déjantée de la Renaissance ne m'avait pas tourneboulée. Cela dit, le premier épisode s'est révélé être une heureuse surprise.

Déjà, contrairement à la première saison des Tudors les décors et les costumes ne font pas du tout bon marché, et le casting est assez réjouissant. Dominé par un Jeremy Irons qui en fait parfois un poil trop dans le registre de la fausse piété sans que ce soit gênant, on croise de nouveaux talents et des têtes un peu plus connues qui remplissent tous bien leur rôle. On pourra toutefois regretter des choix un peu étranges comme d'entendre Zadok the Priest de Handel lors de la procession avant le couronnement d'Alexandre VI. Drôle d'idée.

Les épisodes suivants nous plongent avec bonheur dans des complots, mais il faut reconnaître qu'en moitié de saison, on s'embourbe un peu. Cesar s'égare dans une liaison avec une nana sans charisme et qui ne sait pas ce qu'elle veut, et on s'attendait à moins de niaiserie de la part du fils Borgia. Quant à Lucrezia, qui se retrouve mal mariée à un sosie foireux d'Alan Rickman, ses amours avec le mignon garçon d'écurie ne sont pas davantage passionnants. On se rattrape avec Della Rovere et son tour des familles régnantes de la Botte, ce qui permet de croiser du beau monde, notamment Machiavel (joué par le Davros de Doctor Who, soit dit en passant) et des personnages hauts en couleur (mon petit préféré: Alphonse de Naples même si je ne sais pas s'il a survécu à cette saison). Tout cela pour tomber dans les pattes d'un Charles VIII à peine dégénéré et incarné par Michel Muller, ce qui est inattendu, mais fonctionne.

Les deux derniers épisodes, les amours des enfants Borgia étant réglés momentanément, reprennent alors du poil de la bête et nous montre une Lucrezia (dont on avait au départ du mal à voir ce qui tenait de l'innocence vraie ou fausse, ou de la débilité) plus que prometteuse dans le registre de la manipulation. Malgré ce coup de mou, une bonne surprise, donc.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 24 Juillet 2011, 15:34bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".