Tandis que cornuaud décide de quitter Paris pour regagner Nantes, et change de camps au gré des opportunités, Emile est toujours prisonnier du Père des Pères.

La dernière partie de la trilogie ne part pas vraiment dans la direction qu'on aurait pu attendre, ce qui n'est pas en soi une mauvaise chose. Toutefois, c'est un peu frustrant, après nous avoir titillé avec le culte de Mithra, de voir la question expédiée relativement rapidement et la chasse à l'homme finale devient du coup un peu répétitive et vaine. Beaucoup de personnages secondaires tirent leur révérence prématurément, ce qui n'est guère étonnant considérant la cruauté de l'époque, mais au bout d'un moment, voir un personnage echapper à un danger mortel pour mourir quelques pages plus loin d'autre chose finit par être un peu trop déprimant. La conclusion du parcours de Cornuaud, en revanche, est très satisfaisante et on ne tombe pas dans l'affrontement contre le gentil Emile qu'on pouvait supposer au départ de la série. En somme, on obtient une trilogie imparfaite mais originale.