Après avoir reçu une lettre dans une enveloppe bleue tardis leur indiquant un point de rendez-vous, le Docteur, River Song et le couple Amy et Rory se retrouvent dans l'Utah. Le mystère du jour semble tourner autour de 1969, date à laquelle, faut-il le rappeler, l'homme a marché pour la première fois sur la lune.

Cette fois-ci, Stephen Moffat ne cherche plus à coller à la structure de la saison qu'affectionnait Davies et qui réussissait à ce dernier, mais qui lors de la saison précédente ne paraissait pas en adéquation avec la façon dont le nouveau showrunner voulait raconter ses histoires. Pas de mise en jambes à base d'épisode d'introduction sympathique avec l'arc de la saison pointant discrètement le bout de son nez. On attaque directement sur la première partie d'un double épisode qui présente d'emblée des éléments déjà évoqués, comme le TARDIS en construction de l'année précédente.

Tout va très vite, mais les premières minutes (jusqu'à l'arrivée chez Nixon, en gros) sont assez déconcertantes, et j'ai vu le moment où Moffat, tout à ses concepts tordus, allait rapidement me perdre et où je n'entrerais pas dans l'épisode. Heureusement, après cela l'intrigue semble lancée, et c'est vraiment du bonheur.

On nage un peu dans une ambiance X-Files avec un agent du FBI, Canton Everett Delaware III (joué par Mark Sheppard et son père selon l'époque de sa vie) et des Aliens légèrement roswelliens mais pas tout à fait. Sans égaler les Anges, ils parviennent à susciter quelques frissons, surtout dû au fait qu'on les oublie sitôt le dos tourné. Pas pratique pour les vaincre. Les acteurs, pour leur part, sont en grande forme, et le temps a passé très très vite (l'épisode faisait-il vraiment 45 minutes?). Une entrée en matière déconcertante, en tout cas, en espérant une deuxième partie à la hauteur.